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Energies renouvelables : la France a progressé de 0,1 point en un an selon Eurostat

Posté le par La rédaction dans Environnement

Selon l’office statistique de l’union européenne (Eurostat) qui vient de révèler ses nouvelles données, la part des énergies renouvelables dans la consommation finale brute d’énergie en France est passée de 11,4% en 2010 à 11.5% en 2011, soit une hausse de 0,1 point en un an.

Entre 2004 et 2011, soit en 7 ans, la hausse a été de 2,4 points. En 2020, si ce rythme anémique se poursuit, la France aura à peine atteint les 2/3 de son engagement obligatoire de passer à 23 % d’ENR : elle s’exposera alors à de lourdes sanctions européennes.

A l’échelle de l’ensemble des 27 pays de l’UE, toujours selon les données Eurostat, c’est la Suède qui jouit du statut de champion, avec presque la moitié de son énergie provenant de sources vraiment renouvelables en 2011. La Norvège, pays non membre de l’UE, culmine à presque deux tiers d’ENR (64,7%). 

Au cours de la période 2004-2011, les progrès les plus importants ont été enregistrés en Suède (hausse de 38,3% à 46,8% ) et au Danemark (de 14,9% à 23,1%). Autriche, Allemagne et Estonie sont également dans le top 5 en termes de progression. Notre grand voisin d’Outre-Rhin, pays très industrialisé et fortement exportateur, est passé de 4,8% d’ENR en 2004 à 10,7% en 2010 et 12,3% en 2011. L’Allemagne est ainsi 0.8 point au dessus de la France en 2011.

Le pays de Goethe est bien parti pour atteindre son objectif de 18% d’ENR en 2020. Il est même probable qu’il l’atteigne avant cette date et dépasse l’objectif français. « Les objectifs individuels des États membres tiennent compte des différences dans les situations de départ ainsi que du potentiel d’énergies renouvelables et des performances économiques de chaque État membre » rappelle Eurostat.

Côté cancres, Malte en est à 0,4% d’ENR en 2011. Mais étant donné que la petite île méditerranéenne était à un niveau de seulement 0,2% en 2011, la dynamique de progression (0,2 points en un an) y est en réalité meilleure qu’en France.

La Ministre de l’écologie Delphine Batho a commencé fin 2012 un « débat sur la  transition énergétique ». Un débat « dont on peut regretter qu’il soit peu audible », estime Paul Quilès, ingénieur et ancien ministre, dans une tribune intitulée « La France en retard d’un choc énergétique », parue le 26 avril 2013 dans Les Echos. « Organisation confuse, absence de pédagogie, débats territoriaux peu convaincants » sont autant de regrets exprimés par l’ancien député socialiste et partagés par de nombreux observateurs.

Par Olivier Danielo

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