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Le numérique dans l’agriculture : pour une meilleure compétitivité

Posté le par Matthieu Combe dans Informatique et Numérique

L'association de start-up La Ferme Digitale mise sur l'innovation et le numérique pour une agriculture « performante et durable ». Objectif: rapprocher les agriculteurs et faciliter leur travail. Elle profite du Salon internationale de l'agriculture 2017 pour promouvoir ses solutions.

La Ferme Digitale a vu le jour en janvier 2016 grâce au rapprochement de 5 start-up. Un an plus tard, elle en compte 13.  « Notre promesse est simple : promouvoir les solutions digitales », résume Paolin Pascot, président de la Ferme Digitale. L’association travaille ainsi sur deux plans. Elle rapproche les consommateurs et les producteurs, via La Ruche qui dit Oui et monpotager.com. Mais surtout, elle vise à faciliter le travail des agriculteurs pour utiliser moins d’intrants et augmenter leur compétitivité. Via ses 13 start-up adhérentes, l’association regroupe 350 salariés et 200.000 clients agriculteurs et citoyens.

Acheter et vendre au meilleur prix

Plusieurs offres permettent de faciliter le quotidien des agriculteurs. Côté matériel, Agriconomie.com est une place de marché spécialisée dans l’approvisionnement agricole (semences, pièces, équipements, engrais…), au meilleur prix. 8.000 agriculteurs utilisent ce service, dont le volume d’affaires atteint 50 millions cette année.

Piloter sa ferme conçoit des outils de pilotage personnalisés pour aider les agriculteurs à gérer le risque de la volatilité des prix des matières premières. Grâce à des algorithmes mathématiques personnalisés pour chaque exploitation, la start-up fournit à 400 agriculteurs un robot conseil dédié à la gestion du risque prix.

En fin de chaîne, moncomparateuragricole.com permet de comparer les prix de vente des céréales. Il assure ainsi  à ses 1.000 agriculteurs clients de vendre au meilleur prix la tonne de produit. La start-up est en plein développement : le chiffre d’affaires de janvier 2017 est égal à celui de l’année 2016.

Digitaliser sa ferme : des start-up complémentaires

Weenat propose des capteurs connectés permettant de mesurer la température de l’air, l’hygrométrie, la pluviométrie, la température du sol… Il fournit l’information météorologique et agronomique à la parcelle en temps réel pour aider à la prise de décision. Les données ultra locales sont transmises en temps réel aux agriculteurs. Des outils d’aide à la décision les conseillent pour prendre de meilleures décisions, optimiser leur emploi du temps et améliorer la gestion de leurs cultures.

NeXXtep offre pour sa part des capteurs et objets connectés (traçabilité, supervision, sécurité) pour faciliter le travail quotidien. Les bilans sont saisis automatiquement pour une gestion plus efficace des exploitations. De son côté, Ekylibre fournit un outil de gestion open-source pour faciliter les nombreuses démarches administratives des exploitations. Son but : atteindre l’objectif tant convoité de la « zéro saisie ».

La Ferme Digitale propose aussi les drones agricoles d’Airinov pour optimiser les engrais et suivre la santé des céréales à paille et du colza. Et les robots autonomes de Naïo Technologies pour assurer le désherbage mécanique des maraîchers, légumiers et viticulteurs. L’association accueille également Axioma qui propose des complexes biostimulants destinés à stimuler de manière naturelle les processus physiologiques des cultures agricoles. Son objectif: diminuer les intrants chimiques. De même, l’entreprise fournit des biostimulants et aliments diététiques complémentaires en nutrition animale pour diminuer le recours aux antibiotiques.

Le collaboratif s’invite en agriculture

Le collaboratif a aussi le vent en poupe en agriculture. Votremachine.com est un site de location de matériel agricole entre agriculteurs. MiiMosa est un site de financement participatif exclusivement dédié aux projets agricoles. Déjà 600 projets ont été soutenus pour un montant total de 2,5 millions d’euros. La start-up voit grand puisqu’elle a pour objectif d’atteindre 1.300 projets d’ici fin 2017.

Par Matthieu Combe, journaliste scientifique

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