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Décryptage

Les news Informatique / Electronique / Télécoms de février

Posté le par La rédaction dans Informatique et Numérique

[Bilan]

En 2011, retrouvez chaque mois l’actualité détaillée des secteurs Informatique/Electronique/Télécoms. Business, recherche, innovations, marché… à l’international ou au niveau français, la rédaction fait le point sur les faits marquants du mois écoulé. Ce mois ci, gros plan sur la Chine, les supercalculateurs, la télémédecine…

Un supercalculateur européen passe la barre du pétaflops

Réactualisé tous les six mois, le Top 500 des supercalculateurs vient d’être publié le 14 novembre dernier. Premier européen à passer la barre du pétaflops (soit 1 million de milliards d’opérations par seconde) sur le test Linpack, utilisé pour le classement de ce Top 500, Tera 100 y occupe la 6ème place derrière deux supercalculateurs chinois, classés 1er et 3ème, deux américains, 2ème et 5ème, et un japonais qui prend la 4ème place. Précisons que la puissance maximale théorique de tous les processeurs de Tera 100, dite « puissance crête », est de 1,25 pétaflops. Quant à son efficacité de 83,7%, elle est à ce jour la plus grande des supercalculateurs de sa catégorie. Fruit d’un partenariat entre le CEA et Bull, Tera 100 est un supercalculateur généraliste conçu pour être opérationnel 24 heures sur 24 pour le programme Simulation de la Direction des Applications Militaires (DAM) du CEA. « Il s’agit d’une machine exceptionnelle qui ouvre d’ores et déjà la voie au développement de la prochaine génération de supercalculateurs européens, celle des systèmes exaflopiques qui devraient voir le jour à l’horizon 2020 », précise Jean Gonnord, chef du projet Simulation Numérique et Informatique au sein de la DAM du CEA.

MANON comme Modélisation et Analyse Numérique Orientées pour l’énergie Nucléaire

MANON, tel est le nom d’un nouveau laboratoire de recherche conventionné entre le Laboratoire Jacques-Louis Lions (UPMC/CNRS) et la Direction de l’Energie Nucléaire du CEA. Inauguré courant décembre, ce laboratoire commun, qui élargit une collaboration scientifique déjà ancienne entre ces deux unités, a pour ambition de favoriser des travaux de recherche en modélisation, simulation numérique et optimisation des systèmes complexes rencontrés dans l’industrie du nucléaire civile. D’une durée de quatre ans renouvelable, cette collaboration va porter sur l’amélioration des outils numériques utilisés actuellement. Elle permettra surtout d’élaborer des méthodes numériques plus performantes afin de mieux modéliser les phénomènes physiques qui se produisent dans de nombreuses applications relatives au fonctionnement d’une centrale nucléaire.

SALSAT, la télémédecine innovante

Né de la volonté du ministère de l’Industrie, du ministère de la Santé, de la région Rhône-Alpes, du Conseil Général de l’Isère et de la Métro de Grenoble (communauté d’agglomération), SALSAT (Santé Lien Social Autonomie Technologie) est un projet qui consiste à développer de nouveaux services de santé fiables, au fonctionnement sécurisé et respectueux de la confidentialité des données de santé à caractère personnel. Fruit d’une collaboration des acteurs académiques, industriels et du secteur de la santé qui représentent l’ensemble des maillons de la chaîne de valeur, des capteurs jusqu’aux utilisateurs professionnels de santé en contact quotidien avec les patients, SALSAT a été labellisé à la fois par le pôle de compétitivité Minalogic et par le cluster des technologies de la santé de la région Rhônes-Alpes I-CARE. Disposant d’un montant de 3,8 millions d’euros, ce projet, dont la coordination est assurée par OPEN, la 10ème SSII française, a pour objectif de contribuer à la sécurisation des personnes en perte d’autonomie dans le cadre du maintien à domicile et en mobilité, en développant des services de télésanté, télémédecine et téléassistance médicalisée répondant aux contraintes économiques propres à ce marché. Plus d’un million de personnes âgées, malades et handicapées, sont potentiellement concernées par SALSAT.

ZOOM sur la Chine

Peut-on se servir d’une bactérie pour stocker des données ? Oui !

Aldrin Yim, étudiant chercheur de l’université chinoise de Hong Kong, travaille actuellement sur un projet de biostockage des données ayant comme support la bactérie Escherichia coli. Le biostockage existe depuis une dizaine d’années. Il consiste à stocker et crypter des informations à l’intérieur d’organismes vivants.

En 2007, une équipe de chercheurs de l’Institut des sciences du vivant de Keio, au Japon, étaient parvenus à intégrer l’équation « E=MC2 » dans l’ADN d’une bactérie, Bacillus subtilis, et à la stocker de façon pérenne. L’objectif est donc de parvenir à utiliser des organismes très simples, se reproduisant à l’identique, pour conserver des informations sur le très long terme. Les bactéries se reproduisant en permanence sont donc d’excellents candidats. La technique consiste à extraire l’ADN des cellules de la bactérie, le transformer grâce à l’utilisation d’enzymes afin d’y intégrer des informations cryptées, puis à replacer l’ADN modifié dans une nouvelle cellule.

Une bactérie génétiquement modifiée destinée à être utilisée comme support de stockage pourra donner naissance à d’autres bactéries qui partageront ses gènes, et véhiculeront ainsi les mêmes informations. La conservation des données serait assurée dans le temps, dans l’hypothèse où l’ADN ne subit pas de mutation ou d’altération au cours de la réplication.

Afin d’augmenter la capacité de stockage de ces bactéries, l’équipe hongkongaise a mis au point une méthode de compression des données, divisant celles-ci en chapitre avant de les distribuer dans des cellules bactériennes. Cette technique permet également aux chercheurs de cartographier l’ADN de la bactérie, facilitant la localisation des données. « Un seul gramme de cette bactérie peut stocker l’équivalent des données contenues dans 450 disques durs de 2000 Go », rapporte l’équipe de chercheurs. Le stockage concerne le texte, mais avec un code suffisamment élaboré il serait même possible de stocker des images, de la musique et de la vidéo. Une application possible serait ainsi d’insérer dans un produit végétal des informations relatives à ce dernier, sous la forme d’un « bio code-barre ». Selon le professeur Chan Ting Fung, qui supervise les recherches de l’équipe, « on peut par exemple encoder dans une tomate des informations sur les règles de sécurité » à observer lors de la culture de celle-ci.

Communication en espace libre : les Chinois en avance

La Chine a annoncé le succès de tests réalisés sur un nouveau système de communication optique en espace libre (Free-Space-Optics, FSO). D’une vitesse de 7,5 Gb/s, ce système s’étendant sur une distance de 40km est fabriqué conjointement par Université de Wuhan, la Beijing Institute of Track and Telecommunication Technology (BITTT) et une entreprise de technologie spatiale.

En 2008, un système de même type, utilisant la technique de multiplexage en longueur d’onde avec une vitesse de transmission moindre de 2.5 Gb/s pour une distance de 16 km, avait été validé par la même équipe. Lors de l’expérience réalisée en septembre 2010, les équipes de scientifiques ont multiplexé trois signaux de 2,5 Gbps sur un seul signal de 7,5 Gbps afin de transmettre les données selon la technique de Dense WDM (DWDM). Les tests ont été réalisés à la fin du mois d’août 2010 au lac de Qinghai. Selon les chercheurs chinois, les images transmises étaient claires et stables.

Les technologies de communication optique en espace libre sont principalement utilisées dans les secteurs de l’aéronautique, de l’aérospatiale et de la navigation marine, en permettant d’établir une liaison de communication optique entre l’espace-air-terre pour les satellites, les astronefs et les avions. En 2000, la société Lucent a réalisé un système commercial de communication en espace libre d’une vitesse de 10 Gb/s pour une distance de 5 km mais il n’y avait pas jusqu’à présent, selon M. Aiyong, directeur de recherche du programme, de tels systèmes dépassant 20 km de distance et la vitesse de 7 Gb/s.

A l’occasion de ces tests, des technologies telles que le DWDM en espace libre, le suivi et la capture de faisceaux laser à grande vitesse, l’émission de signaux à haute précision et la réception de lumières laser de haute sensibilité ont été validées par les scientifiques chinois.

Tests sur un réseau OFDM de 1040 km à 1 Tb/s

La Chine a expérimenté avec succès un réseau informatique basé sur une technologie OFDM (Orthogonal Frequency Division Multiplexing), pouvant atteindre une vitesse de transmission de 1 Tb/s sur une distance de 1040 km. Ces tests, réalisés par l’Institut de Recherche en Communication de Wuhan (centre de la Chine) et le Laboratoire National Clé de Réseaux et de Technologies de Télécommunications en Fibre Optique, ont été validés par le Ministère chinois de l’Industrie et des Technologies de l’Information.

Destinée à résoudre les problèmes de surcharge dont souffrent de plus en plus les réseaux informatiques chinois, cette technologie permet d’accroitre fortement le nombre d’utilisateurs et la vitesse de transmission. Sur un réseau OFDM à 1 Tb/s, 100 millions d’utilisateurs potentiels peuvent se connecter pour une vitesse de transmission 25 fois plus rapide qu’un réseau à fibre optique à 40 Gb/s qui ne peut accueillir que 40.000 utilisateurs.

Le précédent record mondial, pour un réseau du même type à haut débit, à large capacité et à longue distance, fut établi sur un réseau informatique à 1Tb/s sur une distance de 600 km. Le Laboratoire National Clé de Réseaux et de Technologies de Télécommunications en Fibre Optique a été créé dans le cadre de la recherche sur la nouvelle génération de réseaux informatiques initiée par le Ministère chinois de la Science et de la Technologie en 2007 et renforcé en 2009.

Un commutateur facile à utiliser ? ça existe

Raritan a présenté aujourd’hui son nouveau produit expreZo, un commutateur KVM compact et simple à utiliser, conçu pour les PME, afin de simplifier la gestion des serveurs et leur donner la possibilité d’accéder et de contrôler de multiples serveurs à l’aide d’une console unique.
Ce commutateur donne aux entreprises l’opportunité de gérer les salles de serveurs rapidement et facilement. De même, il permet de prendre en charge les problèmes susceptibles de compromettre la disponibilité des serveurs de l’entreprise.
Le commutateur expreZo, disponible en modèles à 8 ou 16 ports, se connecte aux ordinateurs via leurs interfaces PS/2 et/ou USB et est compatible avec les systèmes d’exploitation Windows®, Linux®, Mac® OS9/OSX et Sun® Microsystems. Le commutateur est prêt à l’emploi, avec une fonction d’auto-configuration et un affichage convivial. ExpreZo propose la résolution d’affichage la plus importante du marché, atteignant 2 048 x 1 536 pixels, et son affichage intégré constitué de menus intuitifs permet une navigation rapide et efficace. Enfin, pour suivre la croissance de l’entreprise, le commutateur peut être interconnecté pour prendre en charge des milliers de serveurs.

Tester les applications mobiles…

Les Smartphones et les tablettes sont en passe de redéfinir entièrement l’Internet mobile. Cette tendance perturbatrice, caractérisée par la mobilité des contenus et des différents équipements, soulève une question urgente et cependant irrésolue : les réseaux sont ils prêts à supporter les exigences de fiabilité et de performance de ces services de pointe ? Pour aider les services de télécommunications et les vendeurs à tester les choses les plus exigeantes, c’est-à-dire les données et les applications sur l’internet mobile, Spirent dévoile le Spirent TestCenter HyperMetrics neXt.
Les réseaux doivent être préparés à gérer un trafic complexe dû à plusieurs millions d’abonnés fixes ou mobiles utilisant des myriades d’appareils connectés, avec une grande qualité de service et une grande qualité d’expérience. Par exemple, la coupe du monde de football, les Jeux Olympiques ou tout autre grand événement mondial peuvent engendrer une énorme impulsion dans le streaming vidéo et les applications multimédia vers les appareils mobiles. Avec le Spirent TestCenter HyperMetrics neXt, les services de télécommunications peuvent tester la capacité de leurs serveurs à fournir ces services à des millions d’abonnés sans qu’il y ait la moindre coupure de service ou le moindre souci de qualité.

«Alors qu’ils se préparent à la croissance exponentielle du trafic sur l’internet mobile, les fournisseurs de services de télécommunications se doivent de garantir une capacité de données suffisante aussi bien que des applications performantes» nous explique David Emberley, directeur de recherche au service ‘Telecommunication Infrastructure’ chez IDC. HyperMetrics neXt, fonctionnant grâce la toute dernière technologie de processeur Intel combinée à l’architecture Spirent TestCenter Cloud More, est la solution la plus performante, extensible et à faible consommation disponible pour les tests d’applications et de réseaux. Elle permet aux ingénieurs de test de valider le support pour d’avantage de services de pointe et d’avantage d’abonnés, de maximiser le retour sur investissement et l’utilisation des ressources de test, et d’étendre la couverture de test sans pour autant étendre le nombre d’équipements de test. L’architecture Cloud More est le point de départ des capacités de pointe de ces nouveaux modules. Il utilise le système informatique élastique d’origine pour optimiser les différents tests tout en traitant les données parallèlement, y compris en mettant en commun les ressources à travers tous les ports de tests quel qu’en soit le nombre. Les bancs d’essai construits sur l’architecture Cloud Core fournissent une combinaison exceptionnelle d’extensibilité des performances et du réalisme, et sont idéaux pour tester les systèmes IP convergents, comme les cloud data centers et les réseaux mobiles 3G/4G/LTE. «Les applications comme par exemple Facebook, YouTube ou les vidéos en streaming peuvent avoir un impact majeur sur l’internet mobile,» nous dit Jeff Schmitz, vice président de la section Networks and Applications à Spirent. «Pour pouvoir délivrer ces différents services, les fournisseurs doivent garantir les performances depuis le Cloud data center, à travers les réseaux mobile à large bande puis jusqu’à l’application, et ce sur une très large gamme d’appareils employés par les utilisateurs. La nouvelle solution Spirent a été créée spécifiquement pour mesurer avec précision les performances de l’internet mobile avec un réalisme à l’échelle.»

Par S.B.

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