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News informatique de juillet 2014 : L’Ethernet dans les voitures / Big Data / supercalculateurs

Posté le par La rédaction dans Informatique et Numérique

L'Ethernet embarqué dans les voitures pour 2020, de nouveaux outils pour le Big Data, étudier les nuages avec des supercalculateurs... Les dernières actualités du secteur informatique !

La compagnie Toyota parie sur l’Ethernet embarqué dans les voitures pour 2020

Monsieur Hideki Goto de l’Automotive Software Engineering Division de Toyota Motor Corp. a déclaré lors d’un séminaire organisé par Nikkei Electronics, le 9 juillet 2014, que l’industrie automobile utilisera l’Ethernet comme standard de communication à l’intérieur des véhicules dès 2020.

Très impliqué dans le développement des technologies de LAN (Local Access Network) embarquées dans les véhicules chez Toyota Motor Corp, Monsieur Goto est également président du groupe de travail chargé de la standardisation des interfaces LAN dans les véhicules, le Next-Generation LAN Working Groupe de la JASPAR (Japan Automotive Software Platform and Architecture).

L’Ethernet embarqué est actuellement déjà utilisé pour les communications à l’intérieur des véhicules, notamment pour le réseau de caméras. Monsieur Goto a déclaré que le réseau Ethernet pourra être étendu à l’assistance à la conduite dès 2015 et que l’Ethernet de classe Gigabit (plus de 10 Gigabit par seconde) sera déployé dans les véhicules dès 2018.

Cette avancée sur les communications à l’intérieur des véhicules en utilisant un réseau local Ethernet basé sur le protocole IP (le protocole standard sur Internet) est une passerelle vers la voiture connectée à l’Internet des objets.

Source : bulletins-electroniques

Concept car sport FT-1

De nouveaux outils pour le Big Data

Le Big Data représente un nouveau paradigme, né d’une capacité croissante à enregistrer l’information et une disponibilité toujours plus grande de données. Le Big Data correspond aux bases de données toujours plus importantes et au développement d’outils permettant de les remplir, les sonder et d’en tirer des conclusions. Il prend de plus en plus d’importance, des projections indiquant que le PIB européen pourrait augmenter de 206 milliards d’euros dans les 10 prochaines années rien qu’avec lui. Son importance a été reconnue par la Commission 2030 qui en a fait l’un de ces 5 chantiers prioritaires ainsi que par les grands acteurs de l’économie française.

Israël n’est pas en reste, avec des universités à la pointe dans ce domaine, comme l’Université hébraïque de Jérusalem et le Technion, où l’Association France Technion a justement effectué sa dernière mission autour du thème « Making Sense of Big Data ».

Lier le cloud aux anciennes bases de données

La jeune star-tup israélienne DBS-H, fondée il y a un peu moins de 3 ans, travaille sur les bases de données et notamment l’intégration entre celles-ci. Initialement, elle était simple hébergeur et gestionnaire de base de données [10]. Désormais, elle propose également des outils pour mieux exploiter des bases de données Oracle. Elle a notamment mis au point des outils permettant d’analyser en temps réel des flux de données et d’autres permettant de transiter plus efficacement entre un stockage de données local et parcellaire à un stockage par cloud.

Son produit phare, Coreplic-8, est un logiciel qui complète une base de donnée Oracle en fournissant divers services permettant d’augmenter l’efficacité de celle-ci. Par exemple, le CR8 optimise la distribution et l’accès aux données par :

  • la réplication des données : CR8 cherche à copier les données sur plusieurs serveurs afin de garantir un accès permanent et éviter les pertes ;
  • l’optimisation du temps d’accès : la spécialisation de certains serveurs pour les données à haute demande (par exemple, pour un site de vente en ligne) ou pour le stockage de rapports d’activité ;
  • la synchronisation de serveurs : des multinationales peuvent avoir plusieurs serveurs comportant les mêmes données à travers le monde, qui doivent être efficacement synchronisés en temps réel ;
  • la protection des données : il est possible de faire valider un utilisateur lorsqu’il accède à la base pour éviter que des fuites, vols ou modifications illégales aient lieu.

L’outil est conçu pour être peu cher, ciblé pour les petites et moyennes entreprises en croissance et surtout simple à mettre en place.

Le Big Data, un secteur qui a le vent en poupe

Présents cette année au MIXiii, forum d’innovation israélien, l’équipe de DBS-H a eu un succès certain, comme le montre cette histoire relatée sur leur blog : un visiteur italien, plus familier du biomédical, passait à coté de leur stand. Peu intéressé par cette histoire de base de données, le visiteur se laisse toutefois expliquer l’importance du Big Data par ces entrepreneurs dynamiques. Quelques minutes plus tard, impressionné par leur discours et convaincu de l’importance à venir du Big Data, il promet de les aider à trouver des financements ! Espérons qu’il y arrive !

Source : bulletins-electroniques

Etudier les nuages avec des supercalculateurs

Il est arrivé à tout le monde de voir des nuages « bouillonner » dans le ciel. En général, les phénomènes physiques qui déterminent ces processus de mélange turbulent, essentiels pour la formation de nuages de vapeur d’eau, sont extrêmement difficiles à étudier pour les physiciens, car ils ont souvent lieu à une grande distance de la terre.

Une étude récente menée par le groupe Philofluid du Dimeas du Politecnico de Turin a réussi à surmonter cette difficulté, en reproduisant le comportement des nuages grâce à une simulation informatique. La recherche a permis de clarifier ainsi certains secrets des phénomènes de dynamique des fluides à petite échelle, liés aux processus de mélange turbulent se produisant dans la formation des nuages.

Le projet, coordonné par Daniela Tordella, professeur de mécanique des fluides au Politecnico, a impliqué des doctorants, en leur donnant l’opportunité d’utiliser des supercalculateurs du plus haut niveau: en effet, pour leur étude, ils ont eu accès à plus de 3.000.000 heures de temps de calcul (l’équivalent de 340 années de calcul sur une seule machine) sur le supercalculateur Curie, installé à Paris.

L’étude a également été signalée comme une « success-story » par Prace (Partnership for Advanced Computing in Europe), un réseau qui réunit les principaux centres de calcul intensif en Europe et qui vise à permettre aux chercheurs d’accéder aux systèmes informatiques les plus avancés.

Posté le par La rédaction


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