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Tepco va construire un mur pour empêcher la pollution des eaux circulant sous le site de Fukushima

Posté le par La rédaction dans Environnement

Le Japon donne son accord pour la construction d’une barrière de glace souterraine.

Parmi les conséquences environnementales de la catastrophe de Fukushima, la pollution de l’océan pacifique par des fuites d’eau radioactive est une préoccupation majeure. A ce jour, ce sont 435 000 m3 d’eau radioactive qui sont stockées sur le site à l’intérieur de réservoirs géants. Les responsables de Tepco peinent à contenir cette immense quantité d’eau, construisant chaque mois des dizaines de nouveaux contenants pour ne pas déverser cette eau dans la nature. A l’eau de refroidissement vient s’ajouter l’eau naturelle présente au voisinage du site de Fukushima. Cette eau s’écoule sous la centrale,  rentre en contact avec l’eau radioactive utilisée pour assurer le refroidissement des réacteurs, et se retrouve contaminée. Tecpco doit donc en assurer aussi le stockage. En attendant de savoir quoi faire de l’eau radioactive, Tepco va tenter d’enrayer la déferlante d’eau d’origine naturelle de façon à contenir les quantités d’eau polluée. 

Pour empêcher l’eau saine de rentrer sur le site, Tepco a proposé  de fabriquer une barrière artificielle. Celle-ci prendra la forme d’un mur de glace, monté grâce à du liquide réfrigérant qui sera introduit dans le réseau de canalisations actuel. L’Autorité de sûreté nucléaire vient de donner son accord au projet qui va débuter dans les semaines qui viennent. Avec ce mur de glace, Tepco va mettre un terme à l’aggravation du problème de stockage de l’eau radioactive, mais en aucun cas le résoudre. Espérons que ce gain de temps sera mis à profit pour établir des solutions pérennes. 

L’accident nucléaire de Fukushima  suite à un Tsunami date de plus de trois ans. Classé comme accident nucléaire majeur de niveau 7, niveau le plus élevé, ce drame a mis un terme à l’investissement du Japon dans l’énergie nucléaire. Le démantèlement de la centrale de Fukushima est estimé à une quarantaine d’années.

Par Audrey Loubens, journaliste scientifique
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