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Virtualisation et plan de continuité d’activité pour la Fondation de France

Posté le par La rédaction dans Informatique et Numérique

Afin d’améliorer la gestion de ses fondations et des dons, la Fondation de France a entrepris un vaste programme d'optimisation et de modernisation des processus et de son système d'information qui, outre la dématérialisation et la virtualisation, a conduit à la mise en place d’un plan de continuité/reprise d’activité s’appuyant sur une solution de stockage pour une redondance. Explications.

Créée il y a plus de 40 ans, la Fondation de France a entrepris il y a 5 ans, une démarche de modernisation et d’audit de ses processus, avec une approche pragmatique : des process vers le SI, l’informatique aujourd’hui doit être au service des besoins métiers et des projets, en toute transparence pour les utilisateurs. Cette étude a abouti à 2 grands chantiers :

  • applicatif, correspondant à la refonte de l’ensemble des processus et procédures, en passant par la reconstruction de son système d’information, avec l’informatisation de certains domaines métiers et une augmentation de 40 à 120 applications et services applicatifs par exemple ;
  • technique avec la mise en cohérence et l’adaptation aux nouvelles technologies afin que l’infrastructure réponde aux nouveaux enjeux du système d’information.

L’audit de la situation et l’urbanisation du SI ont permis de réaliser une vue urbanisée et de l’architecture cible ainsi que la redéfinition du schéma de l’infrastructure, d’où sont ressortis plusieurs besoins fondamentaux : la gestion du risque et la dématérialisation, la virtualisation, … entrainant la nécessité d’une solution de stockage robuste et performante.

 D’importants besoins de stockage et de sécurité 

De par son activité de gestion d’argent des donateurs, la Fondation de France se doit de conserver tous les documents propres à ses activités de façon sécurisée, accessibles à la demande et en toute circonstance. Jusqu’à présent, les données étaient stockées sur les serveurs, avec le manque d’adaptabilité ainsi que la perte de place et de performances propres à ce type de stockage. En réduisant le nombre de machines physiques de 40 à 10, l’évolution vers la virtualisation augmentait le nombre de machines virtuelles de 50 à 150 et nécessitait une solution dont les performances et la capacité permettaient d’intégrer les nouvelles applications, les bases de données et les documents électroniques. 

Par ailleurs, la sensibilité des comptes et des projets gérés par la Fondation n’autorisent pas la prise de risque; les missions doivent continuer quelles que soient les circonstances, d’où la mise en place d’un plan de continuité/reprise d’activité s’appuyant sur une solution de stockage pour une redondance en toute sécurité.
 
Enfin, concernant les archives, il était indispensable de mettre en place une solution de dématérialisation afin de libérer des surfaces de stockage et de réduire les coûts de gestion (manipulation, transports, recherches). Le principe étant que les documents sont maintenant dématérialisés au fur et à mesure, que certains services comme les RH ou les libéralités ont entrepris des actions intensives de numérisation et que les cartons rapatriés des archives pour recherche sont systématiquement dématérialisés avant archivage définitif.

Des besoins dignes d’une grande entreprise

Forte de ces constats, la Fondation a lancé un appel d’offre afin de trouver le fournisseur pouvant répondre à ces différentes contraintes de volumétrie et de complexité, dignes d’une grande entreprise, avec une solution évolutive et adaptable à l’accroissement des besoins. En effet, si la Fondation de France est une structure de 140 personnes, c’est surtout une entreprise qui gère 1,6 milliard d’euros d’actifs financiers, d’actif immobilier, les comptes de 674 fondations et les dons de 521000 donateurs, une entreprise dont il ne fallait pas sous estimer les besoins. 
Dans cette optique, il s’agissait pour les candidats de présenter des références clients sur des projets similaires. « Des références clients que Pillar Data Systems nous a fourni volontiers, des clients prestigieux que nous avons rencontrés et qui nous ont fait part de leur satisfaction » précise Florence Delacour-LePetit, Directrice du Système d’Information. De la même façon, et parce que la Fondation est un organisme contrôlé entre autres par la cour des comptes, il lui est indispensable de justifier de ses choix fournisseurs, de leur pérennité et de leur déontologie. « Une « inquiétude » que Pillar a bien compris et sur laquelle le CEO de la société Mike Workman lui-même nous a rassuré » évoque Madame Delacour-LePetit.
 
Autant de critères relationnels, témoignant de la réactivité et même de la démarche offensive  de Pillar et de son partenaire RISE, intégrateur spécialiste du stockage, qui ont influencé le choix de la Fondation de France, en complément des critères techniques définis dans le cahier des charges.

Des critères techniques et économiques

Tout d’abord, la solution Pillar répondait aux différents critères définis par la Fondation, en terme de volumétrie et d’évolutivité, de simplicité de mise en œuvre et d’administration, ainsi que d’économie d’énergie, avec une diminution notable des besoins en climatisation, des critères importants du cahier des charges qui accompagnent une démarche générale de développement durable. Le besoin de stockage ayant été fait de façon prévisionnelle, de nouveaux besoins apparaissant, comme le stockage de la vidéo, par exemple, il s’agissait d’acquérir une solution pouvant s’adapter à l’augmentation des besoins par de simple ajout de volume de stockage. Ce qui est un des principes de base des solutions de Pillar, avec l’avantage de s’effectuer sans interruption de services et sans perte de performance.
 
Avec actuellement 1 baie de 11To, la Fondation a prévu une solution pouvant s’adapter à l’évolution des besoins. « Il s’agit d’un investissement lourd qui doit nous accompagner dans la continuité de notre projet informatique et renforcer la maturité de notre SI » précise Florence Delacour-LePetit « Nous ne devons pas ponctuellement faire tourner des applications mais répondre à de véritables problématiques métiers qui se construisent dans la durée ».
 
Une évolution transparente pour les utilisateurs qui apprécient la disponibilité des données et la facilité d’accès aux applications. Dans un projet de refonte complète, les collaborateurs doivent pouvoir s’appuyer sur des performances leur permettant d’appréhender les nouveaux outils et les nouvelles méthodes en toute sérénité.

La prochaine étape est l’acquisition d’une deuxième baie afin de mettre en place un véritable plan de continuité/reprise d’activités puis de faire face à l’augmentation des besoins de stockage et de virtualisation.

Posté le par La rédaction


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