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1 - EXÉCUTION SUR LE PLAN TECHNIQUE

  • 1.1 - Opérations préliminaires au démarrage du chantier
  • 1.2 - Exécution des travaux dans les conditions initiales
  • 1.3 - Modification des conditions initiales d’exécution des travaux
  • 1.4 - Sanctions
  • 1.5 - Fin du marché et de la concession de travaux publics

2 - EXÉCUTION SUR LE PLAN FINANCIER

  • 2.1 - Rémunération de l’entrepreneur sur la base des stipulations contractuelles
  • 2.2 - Rémunération de l’entrepreneur en cas de modification des stipulations contractuelles
  • 2.3 - Règlement des comptes
  • 2.4 - Aide au financement
  • 2.5 - Rémunération du concessionnaire de travaux publics

3 - CONTENTIEUX ET RESPONSABILITÉS

  • 3.1 - Litiges entre l’entrepreneur et le maître de l’ouvrage
  • 3.2 - Litiges entre l’entrepreneur et les personnes autres que le maître de l’ouvrage et les constructeurs
  • 3.3 - Litiges dans le cadre de la concession de travaux publics

| Réf : C72 v1

Exécution sur le plan financier
Marchés publics de travaux - Exécution. Contentieux et responsabilités

Auteur(s) : Bernard-Michel BLOCH

Date de publication : 10 nov. 2005

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Auteur(s)

  • Bernard-Michel BLOCH : Diplômé d’études supérieures spécialisées (DESS) de droit de la construction et de l’urbanisme - Avocat au Barreau des Hauts-de-Seine

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INTRODUCTION

En droit français, la distinction entre contrats administratifs et contrats privés est une conséquence du partage fondamental que le système juridique français opère entre le droit public et le droit privé. La justification officielle de cette distinction de principe est tirée de ce que les administrations sont considérées comme agissant dans l’intérêt supérieur, celui du service public, et comme ne pouvant en conséquence être soumises à la loi commune. D’où la mise au point de règles juridiques spéciales, qui sont qualifiées d’exorbitantes du droit commun parce qu’elles reconnaissent aux personnes publiques des pouvoirs plus importants que ceux des personnes privées (prérogatives de puissance publique) ou, au contraire, les assujettissent à des contraintes plus rigoureuses (contraintes de service public).

Dans cet esprit, le code des marchés publics (CMP) a pour objectif tout à la fois d’organiser une saine gestion des deniers publics et d’assurer l’égalité d’accès et de traitement des candidats à la commande publique. Cette double préoccupation se traduit par une réglementation détaillée de la dévolution de certains types de marchés (appels d’offres, dialogue compétitif, marchés négociés) et par l'énoncé des grands principes gouvernant les procédures de passation, le règlement des marchés, la sous-traitance autorisée et les garanties exigées des titulaires.

Quant au cahier des clauses administratives générales applicables aux marchés publics de travaux (CCAG), c’est le document de référence déterminant les modalités d’exécution de la plupart des marchés de travaux (de bâtiment ou de génie civil) lancés par les collectivités publiques. C’est donc le complément logique du code qui, lui, traite essentiellement des procédures et des conditions de passation des marchés.

L’étude du régime juridique des contrats de travaux publics exige que soit défini, au préalable, ce qu’est un tel contrat (détermination des parties) ainsi que les principaux problèmes que soulève leur conclusion (procédures de passation), ce qui a fait l’objet du dossier Marchés publics de travaux- Procédures de passation. Contenu. Sont traités ici les modalités de leur exécution administrative et financière, les problèmes de responsabilités et d’assurances, ainsi que le contentieux.

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VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-c72


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2. Exécution sur le plan financier

Conformément au mécanisme contractuel de droit commun, l’entrepreneur et le concessionnaire ont droit à une rémunération pour l’exécution des prestations qui leur incombent.

La subordination technique dans laquelle se trouve le titulaire du contrat tout au long de l’exécution du marché explique qu’en bonne logique, la jurisprudence ait admis très tôt qu’une égalité devait être assurée entre les charges qui lui sont imposées et les avantages qui doivent lui être accordés.

La jurisprudence reconnaît ainsi le droit du contractant au rétablissement de l’équilibre financier de la convention en dehors de tout fait du maître de l’ouvrage, par exemple dans l’hypothèse d’une modification imprévisible des circonstances économiques du contrat (imprévision) ou encore en cas de survenance de difficultés techniques (sujétions techniques imprévues). Les raisons de cette solution sont les mêmes que celles qui fondent les prérogatives de la puissance publique pendant l’exécution administrative du contrat : l’intérêt général qui s’attache à la gestion du service public, de même qu’il justifie les droits exorbitants de l’administration, exige aussi la continuation de l’exécution du contrat et, pour ce faire, justifie une participation de l’administration aux charges nouvelles supportées par le contractant, de manière à rétablir l’économie financière et commerciale de la convention.

Ainsi, l’entrepreneur de travaux comme le concessionnaire se trouvent peut-être dans une situation moins « enviable » que celle de leurs homologues des marchés privés tout au long de l’exécution administrative du contrat. En revanche, sur le plan financier, ils peuvent se prévaloir d’avantages indéniables que le droit privé offre plus difficilement, car il demeure dominé par le principe de l’immutabilité des conventions Marchés de travaux privés[C 74].

Du point de vue de ses modalités de détail, le régime...

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