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1 - STRUCTURE DE L’EUROCODE 7

2 - PRINCIPES GÉNÉRAUX DE L’EUROCODE 7

  • 2.1 - Relations avec les autres eurocodes
  • 2.2 - États limites ultimes et de service
  • 2.3 - Classification des actions
  • 2.4 - Situations de calcul
  • 2.5 - Valeurs caractéristiques et valeurs de calcul
  • 2.6 - Définition des coefficients partiels

3 - RÈGLES DE DIMENSIONNEMENT DES OUVRAGES GÉOTECHNIQUES

  • 3.1 - Champ d’application de l’eurocode 7
  • 3.2 - Organisation des études géotechniques
  • 3.3 - Fondations profondes
  • 3.4 - Fondations superficielles
  • 3.5 - Ouvrages de soutènement
  • 3.6 - Ouvrages en terre

4 - CONCLUSION

| Réf : C240 v1

Conclusion
Eurocode 7 : calcul géotechnique

Auteur(s) : Jean-Pierre MAGNAN

Date de publication : 10 févr. 1995

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Auteur(s)

  • Jean-Pierre MAGNAN : Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, Docteur ès Sciences - Directeur technique au Laboratoire Central des Ponts et Chaussées - Professeur à l’École Nationale des Ponts et Chaussées

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INTRODUCTION

L’eurocode 7 « Calcul géotechnique » constitue l’un des chapitres d’un ensemble de textes dont la préparation a été commandée par la Commission des Communautés Européennes au début des années 80, aux fins d’harmoniser les règles de conception et de calcul des constructions courantes et de rendre plus égales les conditions de concurrence dans les différents pays d’Europe. Il comprendra à terme plusieurs parties, dont seule la première (Règles générales) a été rédigée jusqu’à présent. Le texte de l’eurocode 7 a été approuvé comme norme provisoire ou « prénorme » ENV 1997-1 (1994), d’application facultative. Sa publication simultanée dans les trois langues de travail du CEN (allemand, anglais, français), à la fin de 1994, marque le début d’une période de test de trois années, à l’issue de laquelle la norme sera réexaminée puis soumise à vote pour devenir une norme européenne à part entière, s’imposant dans les pays membres du CEN (Comité Européen de Normalisation), dont la France. Les normes françaises de dimensionnement et d’essai en géotechnique seront réaménagées par les instances de normalisation française, pour former avec l’eurocode 7 définitif un corps de normes cohérent, susceptible de remplacer les textes existants comme les Documents Techniques Unifiés (DTU) et les fascicules du Cahier des Clauses Techniques Générales (CCTG) applicables aux marchés publics.

L’eurocode 7 est inclus dans un ensemble de textes applicables aux constructions courantes (bâtiments et ouvrages d’art) et a été conçu comme le recueil des règles de bases applicables à tous les ouvrages de géotechnique. Certains types d’ouvrages, comme les barrages, les tunnels et les travaux de terrassements, débordent du domaine couvert par l’eurocode 7, parce que des règles complémentaires ou différentes s’appliquent à eux, et ils seront de fait exclus du champ d’application de ce texte.

Par rapport à la pratique traditionnelle de la géotechnique en France et dans le monde, l’eurocode 7 se distingue par la volonté délibérée d’appliquer systématiquement le formalisme du dimensionnement aux états limites (ultimes et de service) et de traiter la sécurité au moyen de coefficients partiels appliqués séparément aux charges, aux propriétés des matériaux et aux méthodes de calcul. La référence aux états limites est un remodelage des pratiques existantes, mais l’utilisation de coefficients partiels, au lieu d’un coefficient de sécurité global spécifique à chaque type de calcul et à chaque type d’ouvrage, est une modification beaucoup plus importante qui a nécessité et nécessitera au cours des prochaines années beaucoup d’études de recalage par rapport à l’expérience.

Le présent chapitre décrit le contenu de l’eurocode 7 expérimental, dont la publication a eu lieu en 1994. Il analyse en particulier les similitudes et différences de ce texte par rapport aux pratiques généralement suivies en France dans l’étude des ouvrages géotechniques, puis commente les possibilités pratiques d’utilisation de ce texte en attendant la publication des normes complémentaires prévues ultérieurement par types d’ouvrages.

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VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-c240


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4. Conclusion

Les différents chapitres de l’eurocode 7 définissent les principes de la justification de la plupart des ouvrages géotechniques, avec des degrés de détail variables selon les catégories d’ouvrages. Comme on l’a noté plusieurs fois, le détail des méthodes de dimensionnement n’est pas imposé et des variantes peuvent être utilisées sous la réserve qu’elles soient aussi fiables que les méthodes courantes décrites dans le texte, ce qui est le cas des méthodes particulières utilisées depuis longtemps dans les différents pays membres du CEN. L’eurocode 7 respecte donc la liberté de conception et de justification des ouvrages tranditionnellement admise en géotechnique. Mais cette liberté rend particulièrement important le contenu du paragraphe du premier chapitre de l’eurocode 7 qui dit que les hypothèses suivantes sont admises :

  • les données nécessaires aux calculs sont recueillies, notées et interprétées ;

  • les ouvrages sont calculés par un personnel possédant une qualification et une expérience appropriées ;

  • une communication adéquate existe entre les différents personnels chargés du recueil des données, du calcul et de l’exécution ;

  • une surveillance et un contrôle de qualité appropriés sont assurés dans les usines, dans les entreprises et sur le chantier ;

  • l’exécution est effectuée conformément aux normes et spécifications correspondantes, par un personnel possédant la qualification et l’expérience appropriées ;

  • les matériaux et produits de construction sont utilisés conformément aux spécifications du présent eurocode, ou suivant les spécifications propres aux matériaux ou produits utilisés ;

  • l’ouvrage sera entretenu de manière convenable ;

  • l’ouvrage sera exploité conformément aux objectifs définis lors du dimensionnement. »

Concrètement, ces lignes rappellent que l’existence d’un eurocode pour le calcul géotechnique n’a pas fait disparaître le besoin d’une connaissance détaillée des sols et des roches, des méthodes de reconnaissance géotechnique, des méthodes de calcul, du comportement des ouvrages, des méthodes de construction et des méthodes de surveillance,...

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