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1 - APPLICATIONS INDUSTRIELLES DE L’ÉVAPORATION

  • 1.1 - Industrie sucrière
  • 1.2 - Industries alimentaires
  • 1.3 - Industrie papetière
  • 1.4 - Industries textiles
  • 1.5 - Industrie de l’alumine
  • 1.6 - Industries du chlore et des chlorures
  • 1.7 - Industries des engrais
  • 1.8 - Industries des acides divers
  • 1.9 - Industries des extraits
  • 1.10 - Dépollution des eaux résiduaires
  • 1.11 - Production d’eau pure
  • 1.12 - Hydrométallurgie
  • 1.13 - Bio‐industries
  • 1.14 - Remarque

2 - PROBLÈMES DE L’ÉVAPORATION

  • 2.1 - Température d’ébullition élevée
  • 2.2 - Production de mousses
  • 2.3 - Sensibilité à la température
  • 2.4 - Viscosité élevée
  • 2.5 - Entartrage
  • 2.6 - Précipitation de sels
  • 2.7 - Corrosion

3 - CLASSIFICATION DES ÉVAPORATEURS

4 - CHOIX DES CARACTÉRISTIQUES THERMIQUES

5 - SIMPLE EFFET ET MULTIPLE EFFET

6 - CALCUL DES ÉVAPORATEURS

7 - MODES D’ALIMENTATION DU MULTIPLE EFFET

8 - MÉTHODES DIMINUANT LA CONSOMMATION D’ÉNERGIE

9 - SÉPARATION DE LA VAPEUR

10 - ANNEXES À L’ÉVAPORATEUR

  • 10.1 - Chauffage. Extraction d’air
  • 10.2 - Condensation
  • 10.3 - Enlèvement des condensats
  • 10.4 - Évacuation des gaz incondensables
  • 10.5 - Enlèvement des cristaux
  • 10.6 - Détartrage
  • 10.7 - Calorifugeage
  • 10.8 - Contrôle et régulation

| Réf : J2320 v1

Problèmes de l’évaporation
Évaporation

Auteur(s) : René LELEU

Date de publication : 10 mars 1992

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Auteur(s)

  • René LELEU : Ingénieur IDN (Institut Industriel du Nord) - Ancien Directeur Technique de la Société Kestner - Professeur à l’École Centrale de Lille

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INTRODUCTION

L’évaporation, telle que nous l’entendons, correspond au passage de l’état liquide à l’état vapeur. Nous englobons dans ce même concept la vaporisation calme en surface d’un liquide et celle avec formation de bulles dans la masse que l’on appelle ébullition.

De même, nous ne ferons pas de distinction entre les bouilleurs et les rebouilleurs.

Plus généralement, l’évaporateur est l’appareil, ou l’ensemble d’appareils, destiné à réaliser l’évaporation, c’est‐à‐dire le passage de tout ou partie d’un liquide à l’état de vapeur.

L’évaporation peut se limiter à un simple changement de phase d’un liquide pur dont la composition ne change pas. Ce phénomène permet le transfert de chaleur d’un fluide à un autre et l’absorption d’énergie dans des conditions de température et de pression constantes pour le fluide vaporisé. C’est le cas des chaudières ou des vaporiseurs de gaz liquéfiés qui interviennent dans certains procédés et, en particulier, dans les pompes à chaleur à compression.

L’évaporation peut avoir pour objet la vaporisation du solvant d’une solution qui, de ce fait, s’enrichit en soluté à mesure que le solvant s’élimine. Il y a donc concentration du produit dissous dans la phase liquide. En fin d’opération, on récupère ce que l’on appelle le concentrat.

L’enrichissement de la phase liquide peut dépasser la limite de saturation et l’apparition d’une phase solide cristallisée est la conséquence de l’évaporation.

À la limite, si l’on pousse l’évaporation jusqu’à la vaporisation complète du solvant, on réalise le séchage.

Dans le présent article, nous traiterons essentiellement de l’évaporation comme moyen de concentration. Le solvant vaporisé est le plus souvent de l’eau, ce qui explique que, par la suite, on parlera généralement d’eau évaporée.

Le moyen de chauffage le plus utilisé est la vapeur d’eau, que l’on récupère, en fin d’opération, sous forme de condensat.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-j2320


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2. Problèmes de l’évaporation

Toutes les applications de l’évaporation ne peuvent pas être résolues par un seul type d’appareil. Il faut donc adapter les évaporateurs aux problèmes spécifiques dont les principaux sont énumérés ci‐après.

2.1 Température d’ébullition élevée

Certaines solutions ont une température d’ébullition très supérieure à celle de l’eau à la même pression (soude caustique, acide sulfurique...). Le chauffage de l’évaporateur par la vapeur d’eau doit se faire à des pressions très élevées. Pour cette raison, on préfère parfois d’autres moyens de chauffage (fluides thermiques, sels fondus, chauffage par induction, § 3.7).

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2.2 Production de mousses

Dans le processus d’évaporation, il est indispensable de veiller à ce que la vapeur séparée entraîne avec elle le moins de liquide possible. Cela est réalisé dans presque tous les types de séparateurs de vapeur 9 des évaporateurs classiques. Il suffit que ces séparateurs soient assez largement dimensionnés pour que la vitesse ascendante de vapeur soit inférieure à la vitesse de chute libre des particules de liquide pouvant être mises en suspension dans la vapeur.

Si le liquide traité mousse, la vapeur séparée se présente sous forme de bulles discontinues...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - LYLE (O.) -   The efficient use of steam (Utilisation efficace de la vapeur).  -  Londres His Majesty’s Stationery Office (1947).

  • (2) - KERN (D.Q.) -   Process heat transfer (Procédé de transfert de chaleur).  -  New York McGraw-Hill, 883 p. (1950).

  • (3) -   PERRY’s Chemical engineers handbook (Manuel des ingénieurs-chimistes).  -  6e éd., New York McGraw Hill, 2336 p. (1984).

  • (4) - RANT (Z.) -   Verdampfen in Theorie und Praxis (Évaporation en théorie et en pratique).  -  Dresden Steinkopff (1951).

  • (5) - MAC ADAMS (W.H.) -   Heat transmission (Transmission de la chaleur).  -  3e éd., New York McGraw‐Hill, 548 p. (1958) ; traduction française. Paris Dunod (1964).

  • (6) - BROWN (G.C.) -   Unit operations (Opérations unitaires).  -  New York Wiley...

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