Bibliographie & annexes
Présentation
Auteur(s)
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Jean CELLMER : Ingénieur des télécommunications - Directeur technique et des systèmes d’information REGIOCOM SA
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Lire l’articleINTRODUCTION
La capacité d’un réseau de radiocommunications est étroitement liée au nombre de fréquences radioélectriques différentes qui sont allouées par l’organisme de réglementation à l’opérateur de ce réseau. Celui-ci, sur un territoire donné, a la possibilité d’utiliser une même fréquence aussi souvent que les lois de la propagation radioélectrique et les particularités du relief le permettent. Le territoire est donc partagé en petites portions, que l’on appelle des cellules, desservies chacune par une station de base (on dit aussi relais radioélectrique), c’est-à-dire une station émettrice et réceptrice utilisant un nombre réduit de fréquences parmi toutes celles à disposition de l’opérateur. Dans ce territoire, plusieurs cellules, appelées cellules homologues, utiliseront la même portion du spectre. Le brouillage résultant de cette utilisation simultanée sera d’autant plus grand que la distance entre les cellules homologues sera faible ou que leurs puissances d’émission seront élevées. L’agencement des cellules homologues et le nombre de cellules différentes définissent ce que l’on appelle le motif, que l’on peut définir comme un ensemble connexe de cellules dans lequel toute fréquence de la bande allouée est utilisée une fois et une seule. La figure 1 montre un exemple de réseau cellulaire. Dans cet exemple, l’opérateur disposant de 18 fréquences radio différentes, les emploie dans un motif où chaque cellule comprend deux de ces fréquences. C’est ce qu’on appelle un motif à 9. Les puissances des émetteurs sont réglées de telle sorte qu’aucune des fréquences émises dans une cellule ne soit perceptible dans une cellule homologue, c’est-à-dire réutilisant les mêmes fréquences.
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Concept de la radiotéléphonie cellulaire3. Systèmes de réseaux cellulaires
3.1 Réseaux analogiques
La situation des réseaux cellulaires analogiques dans le monde diffère entre l’Europe et l’Amérique du Nord. En Europe, on trouve presque autant de systèmes différents que de pays concernés. Aux États-Unis et au Canada, au contraire, un seul système, l’AMPS, a été imposé. Par contre, toujours aux États-Unis, la compétition entre deux opérateurs sur la même aire géographique est systématique depuis l’origine alors qu’en Europe, pour les réseaux analogiques, elle est restée assez limitée (la France, la Grande-Bretagne, la Suède, ont eu deux opérateurs cellulaires analogiques, mais l’Allemagne, l’Italie ou l’Espagne n’en ont eu qu’un). À l’occasion du déploiement des réseaux GSM en Europe, et sous la pression des autorités de Bruxelles, la concurrence entre opérateurs cellulaires s’est intensifiée. Certains pays comme le Royaume-Uni, l’Allemagne ou les Pays-Bas comptent jusqu’à quatre opérateurs cellulaires.
HAUT DE PAGE
Il n’est pas possible, dans cet article, de décrire en détail tous les systèmes existants. Après avoir dressé une liste exhaustive de ceux-ci, on en étudiera sommairement deux, les plus caractéristiques des réseaux cellulaires analogiques étrangers, le système NMT 900 (qui sert de base de définition au système NMT-F de SFR en France) et le système AMPS (dont est dérivé le système TACS).
Les systèmes de réseaux cellulaires analogiques aujourd’hui encore en service en Europe et en Amérique du Nord sont les suivants.
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Système AMPS
Ce système, sur lequel il sera revenu en détail 3.1.3 a été adopté en 1981 pour toute l’Amérique du Nord, pour laquelle il constitue une norme de fait unique.
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Système TACS
Adopté par le Royaume-Uni dès 1985, puis plus récemment (1990) par l’Italie, l’Espagne et l’Autriche, ce système est dérivé...
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