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Article

1 - ÉLÉMENTS DE COMPARAISON ENTRE TUBES ET ANALYSEURS INTÉGRÉS (CCD)

2 - PRINCIPES DE FONCTIONNEMENT DES ANALYSEURS D’IMAGES CCD

3 - ANALYSEURS D’IMAGES LINÉAIRES ET MATRICIELS : DIFFÉRENTES ARCHITECTURES

4 - FORMATS ET NOMBRE DE PIXELS DES MATRICES CCD

5 - CIRCUIT DE SORTIE D’UN ANALYSEUR D’IMAGES CCD

6 - CARACTÉRISTIQUES PRINCIPALES DES ANALYSEURS CCD

7 - AVANTAGES DES ANALYSEURS CCD. COMPARAISON AVEC LES TUBES

8 - APPLICATIONS DES ANALYSEURS CCD

9 - CONCLUSION

| Réf : E5520 v1

Analyseurs d’images linéaires et matriciels : différentes architectures
Analyseurs d’images

Auteur(s) : Jean-Paul BELAN

Date de publication : 10 nov. 1997

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Auteur(s)

  • Jean-Paul BELAN : Ingénieur CNAM - Ingénieur à France Télécom - Branche Développement - Centre national d’études des télécommunications - Direction des services de diffusion et multimédia

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INTRODUCTION

Pendant de nombreuses années, l’analyse d’images a fait appel à la technologie des tubes à vide dans lesquels un faisceau d’électrons vient adresser et lire chacun des points d’une « cible » photosensible. Cette cible est généralement constituée d’une couche transparente conductrice de polarisation superposée à une couche photoconductrice qui convertit l’image optique en image électronique.

Les tubes de prise de vues ont une longue histoire, diverses générations technologiques se sont succédé, les progrès ont été permanents. Les tubes ont finalement atteint des performances remarquables qui les ont fait utiliser en télévision couleur standard et à haute définition ainsi que dans des domaines très exigeants tels que le domaine médical, le domaine spatial et le domaine militaire.

Pour mémoire, on peut citer quelques ancêtres des tubes de prises de vue : Photicon, Orthicon et les familles plus récentes à photoconduction tels que : Vidicon, Plumbicon, Newvicon, Saticon ; ce dernier étant plus particulièrement adapté à la prise de vues à haute définition.

Cependant, bien que les tubes aient atteint de hauts niveaux de performance en résolution et sensibilité, ils ont toujours été des composants fragiles nécessitant un environnement complexe pour leur mise en œuvre. La difficulté majeure résulte de l’existence d’un faisceau électronique d’analyse qu’il faut créer, focaliser et dévier dans une enceinte à vide poussé. Les tubes ont de surcroît une durée de vie estimée à quelques milliers d’heures, des caractéristiques variables dans le temps et sont assez consommateurs de puissance électrique. La cible photoconductrice est aussi un élément destructible par suréclairement prolongé.

Les progrès fulgurants de la microélectronique ont conduit assez naturellement les constructeurs à réfléchir à une alternative technologique au tube.

La réponse à ces réflexions est venue avec les techniques d’intégration monolithique sur substrat semiconducteur silicium qui ont permis de regrouper les fonctions de conversion optoélectronique, de balayage et de préamplification sur un même substrat de silicium.

Les travaux sur les mémoires à haute densité pour calculateurs et, en particulier, les architectures de mémoires à bulles et de mémoires à cellules (MOSMetal Oxide Semiconductor) ont largement contribué à la recherche de solutions originales.

C’est finalement autour de la cellule MOS que se sont cristallisées les idées qui ont permis la naissance d’une nouvelle génération d’analyseurs d’images intégrés.

Ce document rappelle les principes de base et les caractéristiques essentielles des analyseurs d’images intégrés dont l’usage s’est généralisé dans les secteurs industriels, scientifiques, militaires, médicaux, de la télévision professionnelle et domestique, et des télécommunications.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-e5520


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3. Analyseurs d’images linéaires et matriciels : différentes architectures

3.1 Lecture des charges

Comme déjà mentionné, un dispositif d’analyse d’images comporte des éléments photosensibles et des éléments d’adressage et de lecture des photoéléments.

Afin de mieux comprendre les modes de fonctionnement des diverses architectures, considérons un exemple de structure théo-rique comportant un pixel unique associé à un dispositif de lecture à transfert de charges et à un amplificateur de sortie (figure 16).

On suppose dans un premier temps que la grille située entre le pixel et le registre CCD induit une barrière de potentiel entre ce pixel et la première cellule du registre.

Le photoélément est polarisé de telle sorte qu’il soit en mode d’intégration (accumulation de charges pendant un temps donné).

À la fin de cette phase d’intégration, la grille d’isolement entre le pixel et le registre est polarisée de telle sorte que la barrière de potentiel soit annulée.

En même temps, la première cellule du registre est mise en état de déplétion, ce qui fait que la charge initialement stockée dans le pixel, migre sous cette première cellule. Enfin, les grilles du CCD sont polarisées séquentiellement et la charge est transférée à l’amplificateur de sortie par l’intermédiaire d’une diffusion (N+ dans un substrat P).

Ce mode de fonctionnement se retrouve dans les structures linéaires et matricielles décrites ci-après.

HAUT DE PAGE

3.2 Analyseurs CCD linéaires

La structure la plus simple pour un analyseur linéaire est reproduite sur la figure 17.

Dans cette structure, les pixels sont isolés du registre de lecture par une grille de transfert dont la polarisation autorise ou non le passage des charges de la zone photosensible vers le registre non photosensible.

On suppose, dans la phase d’intégration, que la grille de transfert isole les pixels du registre CCD. Des charges s’accumulent pendant cette phase.

À l’issue du temps d’intégration, une impulsion appliquée sur la grille de transfert...

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