| Réf : C5198 v1

Qualité de la ressource
Eaux de distribution - Objet des traitements

Auteur(s) : Hugues GODART

Date de publication : 10 mai 2000

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  • Hugues GODART : Ingénieur civil des Mines - Ingénieur en chef à la Générale des Eaux

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INTRODUCTION

Le stock d’eau douce utilisable comme ressource est engagé dans un mouvement cyclique permanent d’évaporation et de précipitations avec une partie intermédiaire, de longueur très variable, de cheminement à la surface ou au sein de la terre. Les terres sont donc lessivées systématiquement et les eaux brutes disponibles comprennent, en quantités et proportions variables suivant les lieux, tout le spectre des composants naturels de la croûte terrestre, des produits de la vie végétale et animale ainsi que des constituants des rejets de l’activité humaine. Toutes ces substances, comme les produits de leurs dégradations ou transformations ultérieures dans le milieu, se trouvent soit en suspension, soit sous forme colloïdale, soit encore en solution. Les teneurs de ces paramètres dans le milieu naturel sont souvent incompatibles avec la réglementation sanitaire et la perception des consommateurs.

Le traitement des eaux pour la distribution a pour objet :

  • de réduire ces teneurs pour les rendre inférieures à des valeurs (ou pour les amener à l’intérieur d’une fourchette de valeurs) fixées par des normes qui sont en fait des critères de qualité ;

  • d’assurer une sécurité parfaite par désinfection.

La détermination du traitement demande une étude analytique préalable tendant à la connaissance, d’une part de la nature et de la quantité des corps indésirables à éliminer et, d’autre part, de l’environnement physico-chimique qui peut influer sur les méthodes à utiliser pour cette élimination.

L’étude complète du sujet comprend les articles :

  • C 5 198 - Eaux de distribution. Objet des traitements (le présent article) ;

  • C 5 199 - Eaux de distribution. Clarification ;

  • C 5 200 - Eaux de distribution. Traitements unitaires ;

  • C 5 201 - Eaux de distribution. Traitements spécifiques.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-c5198


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1. Qualité de la ressource

Il s’agit de cerner l’identité de la matière première soumise au traitement, comme on le ferait par exemple pour tout gisement minier, que l’on désire exploiter. Les eaux souterraines en un lieu donné ont des caractéristiques constantes ou ne variant que lentement ; cela n’est pas le cas pour les eaux stockées (lacs, barrages-reservoirs) ni surtout pour les eaux de surface courantes (cours d’eau). Dans ces deux derniers cas, des études longues (portant sur au moins un cycle hydrologique) sont indispensables pour optimiser la filière de traitement.

L’étude préalable, en dehors de son aspect analytique, doit comporter simultanément des essais techniques permettant d’apprécier l’efficacité des processus unitaires envisageables. Après l’acquisition des résultats significatifs de cette première phase, il est souhaitable, surtout dans le cas d’un projet important, de prévoir une étape de test pilote comportant en parallèle plusieurs filières possibles.

Dans tous les cas et plus particulièrement dans celui du prélèvement dans une ressource superficielle (retenue et cours d’eau), l’étude préalable doit comporter un examen, plus ou moins poussé suivant les cas, du bassin amont alimentant le point de puisage. Le maître d’ouvrage se doit d’avoir une bonne connaissance des dangers pouvant menacer la qualité de l’eau qu’il désire prélever, dangers permanents d’intensité variable dans le temps (affluents pollués en amont, rejets d’égouts, rejets industriels) ou potentiels (pollution accidentelle grave). Dans la plupart des cas, la prévention est une meilleure solution, moins onéreuse et plus sûre qu’un traitement de correction plus complexe. Cette prévention, qui doit être obtenue en liaison et avec l’appui des administrations compétentes (en France, les Agences de l’eau notamment), peut viser la suppression ou l’atténuation du danger (traitement des rejets par les industriels, etc.) ou conduire à des mesures propres au distributeur (déplacement de l’endroit de puisage, création d’un bassin d’effacement en amont de la station de traitement, mise en place d’un système d’alerte automatique à distance, etc.).

Un bassin d’effacement est une réserve d’eau de 1 à 8 jours de consommation moyenne journalière permettant d’arrêter le puisage dans la réserve principale pendant le passage d’un flux de pollution accidentelle, ou une période de concentration de pointe...

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