Présentation

Article

1 - CHAMP D’APPLICATION

2 - DISPOSITIONS GÉNÉRALES DE GÉNIE CIVIL

3 - DÉTECTION ET ALERTE

  • 3.1 - Détection d’incendie
  • 3.2 - Niches de sécurité
  • 3.3 - Postes d’appel d’urgence
  • 3.4 - Retransmission des radiocommunications
  • 3.5 - Équipements en cas de surveillance humaine
  • 3.6 - Autres équipements d’alerte

4 - ÉVACUATION ET PROTECTION DES USAGERS

5 - INTERVENTION DES SECOURS

  • 5.1 - Aménagements destinés aux véhicules de secours
  • 5.2 - Niches incendie
  • 5.3 - Moyens de lutte contre l’incendie
  • 5.4 - Usage des brouillards d’eau
  • 5.5 - Anneaux de relevage

6 - COMPORTEMENT AU FEU

7 - TUNNELS URBAINS DE GABARIT AUTORISÉ INFÉRIEUR (OU ÉGAL) À 3,50 M

  • 7.1 - Différences exigeant des dispositions particulières
  • 7.2 - Dispositions particulières

8 - SIGNALISATION

9 - EXPLOITATION, ANALYSE DE RISQUE ET CONTRÔLE DE LA SÉCURITÉ

Article de référence | Réf : C5575 v1

Champ d’application
Sécurité des tunnels routiers - Dispositions techniques

Auteur(s) : Michel QUATRE

Date de publication : 10 févr. 2012

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Sommaire

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Auteur(s)

  • Michel QUATRE : Ingénieur général des Ponts et chaussées honoraire - Président de la Commission nationale d’évaluation de la sécurité des ouvrages routiers

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INTRODUCTION

Des incendies, provoqués ou non par des accidents, peuvent avoir dans un tunnel des conséquences catastrophiques pour les personnes. L’incendie dans le tunnel franco-italien du Mont Blanc, en mars 1999, puis l’accident en période de travaux dans le tunnel autrichien des Tauern, en mai 1999, et enfin l’accident dans le tunnel suisse du Saint-Gothard, en octobre 2001, ont malheureusement mis ce risque en évidence

De plus, parmi la multitude d’incidents mineurs survenant en tunnel, certains peuvent avoir, par un enchaînement de circonstances, des conséquences dramatiques. Ils doivent être détectés suffisamment tôt pour ne pas dégénérer en catastrophes.

Le degré de surveillance du tunnel est extrêmement variable selon les ouvrages, allant de l’absence de surveillance à une supervision très sophistiquée où l’exploitant, grâce aux informations qui lui sont apportées, entre autres par la détection automatique d’accident (DAI), est en mesure d’agir très rapidement :

  • information de l’usager en l’incitant à adopter le comportement le plus adapté ;

  • alerte des services de secours ;

  • action sur les équipements à sa disposition (fermeture du tunnel, lancement du désenfumage, etc.) ;

  • déclenchement de l’intervention sur site des équipes spécialisées d’exploitation et, si nécessaire, des pompiers.

C’est ainsi qu’une véritable chaîne de la sécurité à partir d’un incident doit être mise en œuvre par l’exploitant d’un tunnel. Elle repose sur un ensemble d’équipements dont la conception, la réalisation, l’entretien et l’exploitation doivent être faits dans un esprit systémique.

Le présent article traite des dispositions adoptées pour concevoir et réaliser ces équipements dans le cas de la construction d’un tunnel. L’amélioration d’un tunnel existant et les mesures d’exploitation et d’intervention seront traitées dans un article ultérieur.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-c5575


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1. Champ d’application

1.1 Paramètres du risque

  • Les facteurs de risque sont :

    • les véhicules et leur chargement ;

    • les caractéristiques de l’infrastructure ;

    • la capacité de l’exploitant à bien utiliser les équipements mis à sa disposition ;

    • le comportement des usagers eux-mêmes.

  • Les évènements générateurs de risques, tels que pannes, incidents, accidents, incendies ont des conséquences aggravées en raison du caractère confiné du tunnel. La majorité des incendies est causée par une inflammation spontanée des véhicules suite à une défaillance technique. Mais, tous les rares incendies ayant entraîné des décès sont consécutifs à un accident, à l’exception de l’incendie de 1999 dans le tunnel du Mont Blanc.

  • L’ordre d’apparition des effets de l’incendie est le suivant :

    • les fumées, par leur opacité, diminuent la visibilité et gênent l’évacuation des usagers vers les têtes du tunnel ou les abris ;

    • les fumées, par leur toxicité, incommodent, voire asphyxient, les usagers qui n’ont pu s’évacuer ;

    • la chaleur dégagée par l’incendie provoque de fortes températures.

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1.2 Ouvrages concernés

Un tunnel est une voie routière couverte présentant une surface d’ouverture vers l’extérieur inférieure à 1 m2 par voie de circulation et par mètre linéaire, quel que soit son mode de construction :

  • ouvrage creusé ou immergé ;

  • tranchée couverte ou couverture.

Les dispositions abordées ici s’appliquent dès que sa longueur est supérieure à 300 m. Dans le cas d’un tunnel à plusieurs tubes, le plus long sera pris en considération.

La directive européenne 2004/54/CE, transposée en droit français par la loi 2006-10 et le décret d’application 2006-1354, bien que ne s’appliquant que pour des tunnels de plus de 500 m de longueur, a retenu...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) -   Revue générale des routes : mise en sécurité des tunnels routiers  -  Hors série n° 1-2002.

  • (2) -   Revue « Tunnels et ouvrages souterrains »  -  Résistance au feu, recommandations du GT37. Incendies en tunnel par Didier Lacroix, directeur de la recherche du CETU (janvier/février 2008).

1 Sites Internet

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2 Réglementation

  • Loi n° 2002-3 du 3 janvier 2002 relative à la sécurité des infrastructures et systèmes de transport, aux enquêtes techniques après évènement de mer, accident ou incident de transport terrestre ou aérien et au stockage souterrain de gaz naturel, d’hydrocarbures et de produits chimiques.

  • Décret n° 2005-701 du 24 juin 2005 pour l’application de la loi n° 2002-3.

  • Directive européenne n° 2004/54/CE du 2 avril 2004 concernant les exigences de sécurité minimales applicables aux tunnels du réseau routier transeuropéen.

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