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Article

1 - CONTEXTE

2 - NOTIONS D'ANATOMIE, DE PHYSIOLOGIE ET DE PHYSIOPATHOLOGIE DE L'APPAREIL LOCOMOTEUR

3 - TROUBLES ET PATHOLOGIES LIÉES AUX ACTIVITÉS PHYSIQUES DE TRAVAIL ET LEURS FACTEURS D'INFLUENCE

  • 3.1 - Risques liés à l'activité physique
  • 3.2 - Facteurs d'influence sur les risques liés aux activités physiques

4 - ÉVALUATION DES ACTIVITÉS PHYSIQUES AU TRAVAIL

5 - PRÉVENTION

6 - CONCLUSIONS

Article de référence | Réf : SE3825 v1

Contexte
Prévention des risques professionnels - Risques liés à l'activité physique

Auteur(s) : Jean-Pierre Meyer, Emmanuelle Turpin-Legendre, François Cail

Relu et validé le 01 sept. 2015

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RÉSUMÉ

Malgré les progrès techniques qui permettent d'alléger les tâches les plus dures, l'activité physique reste l'une des principales sources d'accidents du travail et de maladies professionnelles. La physiologie du travail étudie l'adaptation des fonctions d'un organisme soumis à cette contrainte. Les pathologies liées à l'activité physique générale au travail sont notamment rattachées au risque traumatique, au risque musculosquelettique (TMS du membre supérieur, lombalgies) et au risque cardiovasculaire. Les facteurs d'influence sur ces risques sont liés à l'individu, mais aussi à l'environnement physique et psychosocial, ainsi qu'à l'organisation du travail et aux rythmes biologiques. L'évaluation des activités physiques de travail peut s'effectuer par observation, par évaluation subjective des salariés ou par des approches métrologiques. La prévention vise à réduire les contraintes liées à l'activité physique en modifiant les situations de travail.

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ABSTRACT

Despite technical advances that have alleviated the most arduous tasks, physical activity remains one of the main causes of occupational accidents and diseases. Work physiology forms the basis for studying the functional adaptation of an organism subjected to this form of stress. Pathologies associated with general physical activity in the workplace are specifically linked to traumatic risks, musculoskeletal risks (upper limb MSDs, low back pain) and cardiovascular risks. Factors influencing these risks are not only related to the individual, but also to the physical and psycho-social environment, work organization and biorhythms. Physical activities in the workplace can be assessed through observation, subjective assessment of employees or metrological methods. Prevention is aimed at reducing physical activity-related stress by modifying work situations.

Auteur(s)

  • Jean-Pierre Meyer : Médecin au Département Homme au Travail à l'Institut national de recherche et de sécurité (INRS), Vandœuvre

  • Emmanuelle Turpin-Legendre : Physiologiste au Département Homme au Travail, à l'Institut national de recherche et de sécurité (INRS), Vandœuvre

  • François Cail : Physiologiste au Département Homme au Travail, à l'Institut national de recherche et de sécurité (INRS), Vandœuvre

INTRODUCTION

Malgré les progrès techniques qui permettent d'alléger les tâches les plus dures, l'activité physique reste l'une des principales sources d'accidents du travail et de maladies professionnelles. La physiologie du travail étudie l'adaptation des fonctions d'un organisme soumis à cette contrainte. Les pathologies liées à l'activité physique générale au travail sont notamment rattachées au risque traumatique, au risque musculo-squelettique (TMS du membre supérieur, lombalgies) et au risque cardio-vasculaire. Les facteurs d'influence sur ces risques sont liés à l'individu mais aussi à l'environnement physique et psychosocial, ainsi qu'à l'organisation du travail et aux rythmes biologiques. La prévention vise à réduire les contraintes liées à l'activité physique en modifiant les situations de travail.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-se3825


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1. Contexte

Les statistiques de la Caisse nationale de l'assurance maladie des travailleurs salariés pour l'année 2003 faisaient apparaître que les atteintes de l'appareil locomoteur, principalement liées aux activités physiques au travail telles que lombalgies, entorses, luxations et douleurs ou déchirures musculaires représentaient à elles seules 60 % des accidents du travail (AT), 40 % des arrêts de travail et 30 % des incapacités permanentes partielles (IPP) après AT (CNAM-ts 2005) . Les statistiques des maladies professionnelles reconnues et réglées en 2003 (34 642 au total) indiquaient que 77 % d'entre elles étaient liées à des activités physiques au travail (travail répétitif, applications de forces, travail local, manutentions, vibrations, postures agenouillées...) et qu'elles engendraient 5,9 millions de journées de travail perdues (93 % du total) et 60 % des IPP liées aux maladies professionnelles.

Pour illustrer le propos, la durée totale des arrêts de travail après AT, 36 millions de journées en 2003, correspond au nombre de journées travaillées en une année dans une ville de plus de 400 000 habitants. Les accidents et maladies professionnelles dus aux activités physiques au travail mettent en arrêt de travail pendant toute l'année une ville de près de 230 000 habitants.

D'autres sources étayent ce constat, apparemment surprenant, qui fait qu'en 2003 les activités physiques restent encore le premier pourvoyeur d'accidents et de maladies reconnus liés au travail. Ainsi, les résultats de l'enquête SUMER, menée en 2003 par les médecins du travail, montrent que la manutention manuelle reste le premier risque pour la santé dans de nombreuses professions (DARES 2006) ...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - CNAM-ts (Caisse Nationale de l'Assurance Maladie des travailleurs salariés) -   Statistiques Nationales des accidents du travail et des maladies professionnelles.  -  Paris (2005).

  • (2) - DARES -   Les expositions aux risques professionnels. Les ambiances et contraintes physiques.  -  Document d'études, no 115, Ministère de l'emploi, de la cohésion sociale et du logement. Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques, Paris, juil. 2006.

  • (3) - DARES Efforts -   Risques et charges mentales du travail. Résultats des enquêtes conditions de travail 1984, 1991 et 1998.  -  Dossiers DARES, Hors série, La documentation française, 184 p. (1999).

  • (4) - Eurofound -   Les conditions de travail en Europe.  -  Fondation européenne pour l'amélioration des conditions de vie et de travail http://www.eurofound.eu.int/ewco/surveys/index.htm

  • (5) - BERRYMAN (J.W) -   The tradition of the « six things non-natural » : Exercise and medicine from Hippocrates through ante-bellum america.  -  Med. Science, Sports & Exerc.,...

1 Normes et standards

ISO/DIS Projet de norme internationale ISO/DIS 8996 – Ergonomie – Détermination de la production de chaleur métabolique. Genève, 2002.

AFNOR (Association Française de Normalisation)

X 35-002 Modèles anthropométriques de la population masculine et féminine (juillet 1982). Cette norme donne des dimensions des différents segments corporels pour les 2 sexes et pour 3 classes d'individus grands, moyens et petits. L'encombrement d'un poste est un déterminant majeur des risques d'accidents et de contrainte posturale. La prise en compte de l'anthropométrie des salariés est indispensable pour assurer une bonne qualité de travail et un minimum de prévention.

X 35-102 Conception ergonomique des espaces de travail en bureaux (décembre 1998). Cette norme donne des dimensions et volumes minimum des bureaux.

X 35-104 Postures et dimensions pour l'homme au travail sur machines et appareils (avril 1983). Cette norme est équivalente de la précédente pour le travail en atelier.

NF EN X35-106-X, sécurité des machines – performances physiques humaines. Il s'agit d'une série de normes pour les concepteurs de machines qui prend en compte les produits qui alimentent et ceux qui sont produits par la machine. Les limites qu'elle propose s'appliquent donc à la majorité sinon à la totalité des produits manufacturés. Cette norme se décline en 5 parties :

Partie 1 : Termes et définitions (décembre 2001). Elle définit les postures et les repères de mouvements.

Partie 2 : Manutention manuelle de machines et d'éléments de machines (août 2003). Elle définit les limites de poids à déplacer en fonction du trajet de la charge et de la population. La charge maximale est en principe de 25 kg. La réglementation...

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