Bibliographie & annexes
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Auteur(s)
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Paul DAHAN : Ingénieur ETP, European engineer, ex-professeur à l'ESTP
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Les diagrammes de Glaser nous ont permis une approche quantitative scientifique des agressions climatiques naturelles (chaleur et eau agissant séparément ou ensemble) sur les constituants :
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soit de la paroi simple (cf. dossiers [C 7 130] et suivants) ;
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soit de la paroi revêtue par un système :
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de décoration D2 : peinture type « Pliolite »,
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d'imperméabilité : de la classe « I4 »,
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d'isolation thermique : par l'intérieur ou par l'extérieur.
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L'étude de la paroi simple a eu pour objectif de comprendre les causes potentielles :
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en réhabilitation, qui sont à l'origine de la pathologie avérée, ou ;
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en travaux neufs, qui peuvent donner naissance à la pathologie à venir.
L'étude de la paroi revêtue a pour but d'être en mesure de statuer sur la solution appliquée (ou prévue) dont la finalité est d'éliminer la ou les causes de cette pathologie, et ainsi, d'en faire disparaître les effets.
Elle permet d'apprécier les performances de la solution appliquée (ou prévue) mais aussi et surtout d'en préciser ses limites.
Autrement dit : l'étude hygrothermique, avant la mise en œuvre de la solution qui a pour objectif d'éliminer la ou les causes de la pathologie afin d'en faire disparaître les effets doit permettre de démontrer, d'une part, que le problème est résolu, et, d'autre part, que la solution envisagée (ou appliquée) ne doit pas être la cause d'une pathologie nouvelle, latente et/ou potentielle.
Rappelons les désordres récurrents qui peuvent affecter les parois simples :
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fissurations avec ou sans infiltrations d'eau ;
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salissures ;
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décollement de l'enduit extérieur ou intérieur ;
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éclatement du béton ;
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moisissures sur la face intérieure de la paroi.
Les mécanismes à l'origine de ces désordres potentiels ont été décrits dans le dossier [C 7 132], § 9.2.
L'exploitation analytique, des diagrammes de Glaser des parois revêtues successivement par les différents produits ou systèmes, doit permettre au constructeur d'en évaluer leurs propriétés curatives face aux désordres potentiels énumérés ci-dessus, tout en soulignant leurs performances et leurs limites.
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Décoration D2 : peinture type « Pliolite »4. Isolation thermique par l'extérieur (ITE)
4.1 Enduit épais sur polystyrène expansé
Le choc thermique, qui est le vecteur des variations linéaires et des contraintes de traction et de compression, passe de 31,9 oC à 7,61 oC (pour l'enduit hydraulique de 0,5 cm), soit une diminution dans le rapport de 4,2 à 1.
Sur le plan de la physique des matériaux, cela se traduit par une diminution, dans le même rapport, de l'amplitude de l'ouverture des fissures existantes.
Autrement dit, des fissures qui pouvaient s'ouvrir de 0,6 à 0,8 mm verront leur amplitude d'ouverture restée inférieure à 0,2 mm.
Ces mouvements restent négligeables et sont sans incidence sur le système ITE collé ou fixé mécaniquement.
Si le choc thermique est fortement réduit au niveau de l'enduit hydraulique existant, ce n'est pas pour autant qu'il a été supprimé : il s'est déplacé vers l'extérieur (dans le plan de l'enduit épais de finition) et a augmenté (ΔT s end.finit. = 38,54 oC) en valeur absolue.
Cette conséquence doit être prise en compte par le détenteur du système vis-à-vis de l'enduit de finition, qui est généralement un monocouche à base de liant hydraulique, dont la composition est analogue à un mortier bâtard, qui doit avoir un module d'élasticité dynamique le plus faible possible ; une contrainte de traction la plus forte possible, et dont la toile d'armature (ou le treillis métallique) devra être correctement positionnée (bien tendue dans l'axe du monocouche). La présence de l'armature est à notre avis indispensable pour résister aux contraintes de traction qui prennent naissance dans le monocouche (cf. tableau 8 [C 7 142]).
Les précautions à prendre lors de la mise en œuvre sont les suivantes :
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