Bibliographie & annexes
Présentation
INTRODUCTION
Par définition, les cloisons de distribution permettent d’agencer l’espace intérieur d’un bâtiment. Au-delà de cet aspect, elles peuvent remplir également une fonction structurale et acoustique, ce qui leur impose de répondre à des caractéristiques spécifiques. Fini le temps des cloisons à structure de bois garnie d’un remplissage de type terre, plâtras ou déchets de construction, de nos jours, deux sortes de cloisons existent, les cloisons dites à matériaux humides et les cloisons sèches.
Parmi les matériaux humides constituant les cloisons, citons en premier les briques plâtrières. Creuses, de dimensions parallélépipédiques, et montées au plâtre, elles possèdent de très bonnes qualités isolantes et thermiques. Recouvertes d’enduits, les cloisons en briques sont souvent désolidarisées du sol par la pose de semelles, et parfois renforcées par la mise en place de raidisseurs.
Le carreau de plâtre est le second matériau utilisé pour les cloisons dites à matériaux humides. De conception et de mise en œuvre simples, ces produits une fois encollés s’emboîtent et s’ajustent facilement entre eux. Aux propriétés spécifiques, ces carreaux peuvent être hydrofuges, alvéolés, ou creux. Ils présentent en commun des parements lisses et propres, une haute résistance au feu et un grand confort thermique et hygrométrique.
Les cloisons sèches sont constituées de plaques possédant une âme de plâtre prise entre deux parements de carton. Renfermant fréquemment un matériau isolant, ou un réseau à mailles alvéolées, ces cloisons sont montées sur ossature métallique. Leurs performances finales sont fortement liées aux matériaux les constituant.
L'expertise technique et scientifique de référence
VERSIONS
- Version courante de sept. 2019 par André BERGNER
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Les cloisons de distribution| Plan de la page |
I - Cloisons de briques plâtrières
A - Caractéristiques des briques
Ces briques sont utilisées pour les cloisons (ou galandages) de doublage et de distribution (leur nom vient de ce qu’elles sont généralement montées au plâtre). Les briques creuses de terre cuite pour cloisons se présentent sous la forme d’un parallélépipède rectangle, ouvertes aux deux extrémités, comportant des parois intérieures longitudinales continues sur toute leur longueur. Leur épaisseur est comprise entre 3 cm et 8 cm, leur largeur (hauteur utile dans la cloison) entre 15 cm et 30 cm et leur longueur entre 30 cm et 57 cm. Les briques de 8 cm à 11 cm d’épaisseur ne sont pas considérées comme étant à proprement parler des briques plâtrières, mais relèvent des mêmes documents réglementaires, normes et DTU.
Les caractéristiques des briques creuses de terre cuite font l’objet de la norme NF P 13 301 Briques creuses de terre cuite.
Il importe de ne pas utiliser des produits présentant des défauts importants ou des détériorations dues aux manutentions.
B - Désolidarisation
Lorsque les cloisons sont implantées entre deux planchers, entre un dallage et un plancher, ou sur un ouvrage flexible même libre en partie haute, il est nécessaire de prévoir une semelle en matériau résilient, d’une épaisseur minimale de 10 mm, afin d’éviter une mise en compression excessive. S’il est prévu une semelle en partie basse et une lisse en partie haute, ce minimum s’applique à la somme de leurs épaisseurs. Un tel dispositif à base de bandes d’élastomère de 5 mm d’épaisseur peut être mis en œuvre afin d’obtenir un meilleur confort acoustique pour éviter le risque de mise en vibration des cloisons minces par la structure environnante, et notamment par les planchers entre logements superposés.C - Appareillage et hourdage
D’une assise à l’autre, on doit assurer un décalage des briques au minimum d’un tiers de la longueur de la brique. Le hourdage des briques en une seule rangée verticale d’alvéoles doit être réalisé au plâtre, au mortier bâtard ou au mortier de chaux, à l’exclusion du mortier de ciment.
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