Bibliographie & annexes
Présentation
INTRODUCTION
La nécessité de répondre aux exigences d’un développement durable frappe également les peintures. Elles font effectivement parties des produits issus de la chimie du pétrole, donc montrés du doigt et tenus responsables de la dégradation actuelle et future de notre environnement. En traduction à cette prise de conscience écologique à l’échelle de la planète, toute une réglementation a été mise en place dans le but de protéger la sécurité et la santé des personnes.
En ce qui concerne les peintures et autres produits connexes, des textes et directives s’appliquent tout au long de la chaîne, dès les usines où les produits sont élaborés, sur les chantiers où ils sont mis en œuvre, dans les maisons où le particulier les applique et les respire. Dans le cas d’une peinture dite écologique, la distinction est faite entre un produit à but uniquement décoratif, déclaré bien de consommation, et un produit destiné à la construction et déclaré bien de production. De cette distinction découle une conformité normative et technique bien différente. L’étiquette reporte le type d’écolabel normalisé obtenu. Les fiches de déclarations environnementales et sanitaires se doivent de présenter quant à elles le bilan environnemental complet.
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L’écologie des peintures selon leur destination| Plan de la page |
I - Le développement durable
Définition du développement durable
La fabrication des peintures, de même que leur mise en œuvre, ne sauraient échapper aux évolutions qui s’accélèrent depuis quelques années et qui visent à inscrire nos sociétés humaines dans le « développement durable ».
C’est un concept dont il n’est pas inutile de rappeler la définition, donnée par Madame Gro-Harlem Brunfland, Premier ministre de Norvège dans son rapport conclusif de la Commission mondiale sur l’environnement et le développement tenue en 1987, à savoir :
Cette définition a connu un grand succès. Et son retentissement médiatique est d’ailleurs si facile à orchestrer par le journalisme d’« épouvante » (un qualificatif repris par un scientifique de renom, Claude Allègre), qu’il a abouti il y a peu en France au désormais fameux « Grenelle de l’environnement ». Il ne se passe ainsi plus de semaines où l’on n’entende pas parler de réchauffement de la terre à cause de nos émissions abusives de CO 2 , de l’élévation du niveau de la mer qui s’ensuit, de la nocivité des pesticides, mais aussi des « OGM », et de celle d’autres substances dangereuses pour notre santé qui s’accumuleraient chez les vivants (et les humains en particulier), de pollution marine et autre, de déchets contaminants, etc.
L’apparition des peintures naturelles
Dans un tel contexte de peur que l’on n’a de cesse de propager en nous faisant craindre l’avenir le plus sombre pour notre planète, les produits de peinture issus encore essentiellement de la chimie du pétrole ne semblent pas très bien placés. On assiste d’ailleurs à l’apparition, sinon à la floraison, de « peintures naturelles » qui permettraient de supprimer toute nuisance, en revenant à des produits tels qu’en fabriquaient nos grands-parents, dont la durabilité...
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