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Article

1 - CONTEXTE

2 - PRINCIPE D’ENREGISTREMENT ET DE RESTITUTION HOLOGRAPHIQUE DE DONNÉES

3 - PRINCIPES DES MÉTHODES ET DISPOSITIFS POUR DES MÉMOIRES HOLOGRAPHIQUES

  • 3.1 - Organisation générale d’une mémoire holographique par page ou par paquet
  • 3.2 - Configurations usuelles
  • 3.3 - Choix du matériau d’enregistrement

4 - ÉLÉMENTS DE TECHNOLOGIE

5 - HOLOGRAPHIE DE FOURIER POUR MÉMOIRES HOLOGRAPHIQUES

6 - COMPARAISON D’UNE MÉMOIRE HOLOGRAPHIQUE AVEC LES AUTRES TYPES DE MÉMOIRE

7 - TEMPS D’ACCÈS

8 - CONCLUSION

| Réf : RE36 v1

Principes des méthodes et dispositifs pour des mémoires holographiques
Les mémoires diffractives ou holographiques

Auteur(s) : Patrick MEYRUEIS, Idriss EL-HAFIDI

Relu et validé le 18 déc. 2015

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RÉSUMÉ

Dès l’avènement de l’holographie opérationnelle, des technologies de mémoires holographiques ont été proposées et partiellement validées. Pourtant, aucun produit industrialisé n’a vu le jour jusqu’à présent, en partie par absence de source laser puissante et fiable. Avec l’évolution des microcomposants électroniques, des mémoires holographiques compétitives peuvent maintenant être envisagées. Pour cela, il suffit d’exploiter des matériaux non cristallins formant des gels durcis, aux caractéristiques appropriées, tels que certaines photoprotéines à la structure en spirale, la production de masse devient alors possible.

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INTRODUCTION

Des mémoires holographiques compétitives face aux mémoires traditionnelles existent maintenant. Elles exploitent des photomatériaux aux caractéristiques appropriées tels que certaines photoprotéines. Une production à l’échelle industrielle peut être prochainement envisagée.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-re36


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3. Principes des méthodes et dispositifs pour des mémoires holographiques

3.1 Organisation générale d’une mémoire holographique par page ou par paquet

Le schéma classique d’un HMD (holographic memory device) opérant par page ou paquet est constitué d’une source de lumière monochromatique cohérente séparée en deux faisceaux .

Le premier faisceau, ou faisceau objet, passe par un modulateur spatial de lumière (SLM : spatial light modulator). Les SLM sont constitués d’une matrice d’éléments dont les transmittances peuvent être modifiées en fonction d’une commande électrique. Ils peuvent ainsi servir à moduler en phase ou en amplitude le faisceau qui les traverse. Dans le cas des mémoires holographiques, on utilise le SLM pour moduler le faisceau objet en fonction des données que l’on veut enregistrer. Chaque élément commandable du SLM peut ainsi représenter un bit de données si l’on réalise une modulation binaire ou même un mot (généralement 8 bits de données, soit un octet) si l’on réalise une modulation sur 256 niveaux différents. Mais on peut tout aussi bien imaginer former l’image d’un texte ou d’une courbe sur le SLM afin de l’enregistrer. L’ensemble des données affichées sur toute la surface du SLM est appelée une page (ou paquet) de données .

L’autre faisceau est envoyé directement sur une surface ou un volume photosensible : c’est le faisceau de référence. Les deux ondes interfèrent sur cette surface ou ce volume pour créer un hologramme par transmission, qui contiendra les données du faisceau modulé par le SLM.

Une fois ce processus accompli, il est possible de lire les données enregistrées en utilisant de nouveau le faisceau de référence dans les mêmes conditions. La lumière...

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