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Article

1 - GÉNÉRALITÉS

2 - MATÉRIAUX MIS EN ŒUVRE DANS LES CÂBLES ISOLÉS

3 - DESCRIPTION DES CÂBLES HTA ET HTB

4 - PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES ÉLECTRIQUES

5 - CAPACITÉ DE TRANSPORT DES CÂBLES

Article de référence | Réf : D4520 v1

Matériaux mis en œuvre dans les câbles isolés
Câbles de transport d’énergie - Technologies. Caractéristiques

Auteur(s) : Michel PAYS

Date de publication : 10 déc. 1994

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Auteur(s)

  • Michel PAYS : Chef du Département Câbles, Condensateurs, Matériel d’Automatisme et Matériaux de la Direction des Études et Recherches d’Électricité de France

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INTRODUCTION

coordonnant une équipe composée de Maurice CHAROY – Lucien DESCHAMPS Éric DORISON – Pierre GAUTHIER – Jean-Pierre ISNARD – Alain PINET

L’article Câbles de transport d’énergie fait l’objet de deux articles :

  • [D 4 520] Technologies. Caractéristiques ;

  • Applications ;

et les sujets traités ne sont pas indépendants les uns des autres. Le lecteur devra assez souvent se reporter à l’autre article.

Deux techniques permettent aujourd’hui d’assurer le transport d’énergie entre les centrales de production et les centres de consommation : les lignes aériennes et les câbles souterrains.

Les lignes aériennes, en hautes et très hautes tensions, en raison de leur plus faible coût [rapport de l’ordre de 3 à 5 en haute tension (HT) et de 10 à 20 en très haute tension (THT)], sont utilisées d’une manière préférentielle.

Les câbles isolés souterrains sont principalement employés, au moins jusqu’à présent, pour le transport et la distribution de l’énergie électrique dans les zones fortement urbanisées aux abords ou à l’intérieur des grandes villes, parfois pour résoudre des problèmes locaux particuliers, techniques ou d’environnement, pour lesquels la mise en œuvre de lignes aériennes est difficile ou impossible. Toutefois, les câbles souterrains sont de plus en plus utilisés en moyenne tension (HTA), même en zone rurale ou semi-rurale. De plus, des progrès récents en HT faciliteront la mise en souterrain dans un avenir proche.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-d4520


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2. Matériaux mis en œuvre dans les câbles isolés

2.1 Âmes conductrices

Les âmes des câbles isolés sont réalisées à partir de cuivre électrolytique recuit ou d’aluminium écroui 3 / 4 dur [49]. Les spécifications internationales de ces métaux sont reprises dans les normes françaises NF C 30-010 pour le cuivre et NF C 31-122 pour l’aluminium.

Les principales caractéristiques de ces métaux sont données dans le tableau 1.

Pour deux âmes de même résistance et de même longueur, le rapport des sections d’aluminium et de cuivre est de 2,82 /1,72 = 1,64 ; le rapport des masses est 1,64 (2,70 / 8,89) = 1/ 2. L’aluminium paraît donc préférable tant que son prix n’est pas le double de celui du cuivre. Toutefois, le diamètre de l’âme en aluminium étant fois celui de l’âme en cuivre équivalente, il y a lieu de prendre également en compte l’augmentation des masses des autres constituants (isolant, écrans, gaine...).

L’aluminium demeure généralement le plus économique pour toutes les sections d’âmes, jusqu’aux tensions les plus élevées.

Les structures des âmes conductrices sont variées. Elles peuvent être soit de section circulaire soit sectorales. Elles sont soit massives (cela n’est possible que pour des sections inférieures ou égales à 1 200 mm2, généralement en aluminium), soit câblées (formées d’un assemblage de fils individuels). Pour les très fortes sections et l’utilisation du câble pour le transport d’énergie sous tension alternative, l’âme conductrice est le plus souvent segmentée (la section circulaire est divisée en segments câblés individuellement et isolés les uns des autres) afin de réduire sensiblement les pertes par effet de peau.

HAUT DE PAGE

2.2 Matériaux d’isolation principale

Le lecteur pourra utilement se reporter, pour les matériaux à isolation synthétique, à la référence [50] et aux articles spécialisés du traité Plastiques et Composites [61]...

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