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Article

1 - STRUCTURE DES ORGANISATIONS : LES DEUX NIVEAUX D’ANALYSE

2 - DYNAMIQUE DES ORGANISATIONS : L’APPROCHE THERMODYNAMIQUE

3 - ÉTUDE D’UN CAS

4 - CONCLUSION GÉNÉRALE

Article de référence | Réf : AG1571 v1

Dynamique des organisations : l’approche thermodynamique
Management des organisations par le modèle sénaire

Auteur(s) : Alain SIMON

Date de publication : 10 juil. 2006

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RÉSUMÉ

Une organisation est couramment évaluée sur deux seuls critères, l’efficacité et l’efficience. Cet article présente un principe de modélisation ne reposant plus sur l’étude des flux monétaires, donc sur la rentabilité mais sur les actions conduites et les transactions établies à l’intérieur par les acteurs de cette organisation. Sont introduites les notions d’analyse synchronique et diachronique permettant de caractériser la structure étudiée. Au final, la performance globale est appréhendée par la mesure d’un paramètre assimilable à une énergie de liaison entre chaque niveau hiérarchique.

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ABSTRACT

 

Auteur(s)

  • Alain SIMON : Ingénieur - Institut National Polytechnique de Grenoble - Docteur en Sciences Économiques - Université de Caen MBA - Institut Supérieur des Affaires de Jouy en Josas - Président de l’ADAS (Association pour le Développement de l’Analyse Systémique) - Consultant en analyse/gestion des organisations

INTRODUCTION

Une organisation peut être évaluée selon deux critères indépendants :

  • son efficacité, liée à la mesure d’un écart entre le but qu’elle se fixe et le résultat des actions qu’elle décide ;

  • son efficience, liée à l’économie des moyens qu’elle met en place pour atteindre son but.

La mise en place d’un plan qualité, la recherche du zéro défaut sont des démarches visant à l’amélioration de l’efficacité.

La mise en place d’un contrôle budgétaire est destinée à contrôler, voir améliorer l’efficience.

L’objet de ce dossier est de proposer un principe de modélisation des organisations qui serve de support à l’amélioration de l’efficacité et de l’efficience d’une organisation quelconque et plus globalement au management de cette dernière.

La particularité du modèle sénaire nous permettra de définir une mesure de l’efficience ne reposant plus sur l’étude des flux monétaires, mais sur les fréquences de travail des différents niveaux hiérarchiques d’une organisation structurée. C’est ainsi que nous pourrons nous intéresser à l’étude d’organisations à but non lucratif, telles que des administrations, et aux dysfonctionnements que l’on regroupe sous le terme de « bureaucratie ».

Pour ce faire, notre démarche sera la suivante :

1.Partant du principe qu’une action quelconque est toujours entreprise, soit en vue d’un résultat, soit en réponse à un stimulus extérieur, nous nous intéresserons à la modélisation des actions avec effet rétroactif (feed-back).

Nous modéliserons la situation élémentaire de deux acteurs face à face de façon à ce que notre modèle puisse prendre en compte toutes les formes de transactions susceptibles de s’établir entre eux.

Cette situation, lorsque les règles du jeu n’évoluent pas, constitue ce que l’on peut définir comme « le présent » des acteurs.

Nous appellerons les analyses que l’on peut faire à l’aide de ce modèle simple : « analyses synchroniques ».

Ensuite nous prendrons en compte l’environnement des acteurs en présence.

De proche en proche, nous construirons un modèle à plusieurs « niveaux synchroniques », en partant de l’hypothèse que notre modèle élémentaire peut représenter tout niveau d’une organisation quelconque (on pourrait parler de modèle « fractal »).

Nous parlerons, alors d’« analyse diachronique ».

L’ensemble de ces deux analyses nous permet de caractériser la structure d’une organisation.

Nota :

les termes « synchronique » et « diachronique » renvoient à la linguistique et ce n’est pas un hasard. On peut en effet voir notre travail comme un effort pour développer un langage structuré adapté à la description des actions.

2. Après avoir vérifié la possibilité de n’utiliser qu’un seul type de modèle élémentaire pour conduire ces différentes analyses, nous pourrons considérer ce dernier comme une sorte de « modèle atomique » (atomique au sens grec : élément insécable) susceptible de représenter tout type de transaction au sein d’une organisation quelconque.

En associant à chaque transaction l’énergie qu’elle met en jeu, nous appliquerons à cet atome bien particulier les résultats établis par Boltzmann pour la théorie des gaz parfaits.

Nous proposerons alors d’appréhender la performance globale d’une organisation grâce à la mesure des fréquences de transactions propres à chaque niveau hiérarchique.

Cela nous permet de caractériser la dynamique d’une organisation.

3.Enfin, nous présenterons un exemple concret d’utilisation de la méthode pour définir une stratégie industrielle.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-ag1571


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2. Dynamique des organisations : l’approche thermodynamique

Jusqu’à présent, nous avions défini les différentes possibilités d’interactions entre dipôles d’une même sénaire sans tenir compte de la plus ou moins grande facilité qu’il y a, pour un acteur, à concrétiser une décision.

Nous allons maintenant entrer dans le détail de l’économie des transactions en associant à chacune d’elles une dépense d’énergie.

2.1 Hypothèses

Nous nous situons à un niveau synchronique dans lequel les échanges entre les membres du système étudié peuvent être représentés par un grand nombre de modèles « sénaires » semblables.

Nota :

une sénaire n’est pas assimilable à une entité physique, telle un individu ou un service, car ce modèle ne représente que des processus interactifs entre entités.

Le travail d’un individu particulier au sein d’une organisation peut être décrit par un ensemble de sénaires, s’inscrivant sur les niveaux hiérarchiques différents.

Afin de conduire nos calculs plus simplement, nous ferons les hypothèses suivantes.

  • Chaque sénaire d’un même niveau est interchangeable

    Nous cherchons avant tout d’éventuelles lois régissant les grands groupes (comme les bureaucraties). Nous nous plaçons ici dans le cas de grandes structures, au sein desquelles il est impossible de diriger un ensemble de personnes par un contact direct et personnalisé.

    Soit N le nombre de sénaires élémentaires du niveau synchronique considéré.

  • Dans chaque sénaire les actions sont bouclées

    Dans une sénaire, le nombre de classes d’états de chacun des deux dipôles est le même. Chacune est commandable et asservie.

    Cette hypothèse revient à évacuer tout problème lié à l’efficience des transactions. (Une action non bouclée demandant l’intervention d’un niveau supérieur de l’organisation, n’est pas de ce fait efficiente.)

  • Les états d’un dipôle sont équiprobables

    C’est une hypothèse « faible » qui maximise notre incertitude quant aux transactions en cours au sein d’une sénaire.

    Nota :

    nous suivons...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - ABELLIO (R.) -   La structure absolue, essai de phénoménologie génétique.  -  Éd. Gallimard (1965).

  • (2) - CROZIER -   L’acteur et le système.  -  Éd. du Seuil (1977).

  • (3) - BERNARD-WEIL (E.) -   Approche des systèmes ago-antagonistes.  -  Approche des systèmes ago-antagonistesTechniques de l’Ingénieur (2002).

  • (4) - BUCKI (J.) -   Analyse décisionnelle des systèmes complexes.  -  Analyse décisionnelle des systèmes complexesTechniques de l’Ingénieur (2002).

  • (5) - SUN TZU -   L’art de la guerre.  -  Éd. Flammarion (1978).

  • (6) - MARCH (J.G.), SIMON (H.A.) avec la collaboration de Harold Guetzkow -   Organizations.  -  Ed. Wiley New York (1958), traduction : Les organisations, Éd. Dunod (1964).

  • ...

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