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Et si les ondes des portables n’étaient pas dangereuses ?

Posté le 16 octobre 2013
par La rédaction
dans Informatique et Numérique

L’Anses vient de mettre à jour son rapport sur l’impact éventuel des radiofréquences sur la santé.

Les antennes relais, smartphones, tablettes, téléphones sans fils sont sans risque. Voilà qui ne va pas faire plaisir aux électro-sensibles, c’est pourtant ce qu’indique l’analyse des études existantes sur ce sujet. Pour en arriver à cette conclusion, l’Agence nationale de sécurité sanitaire alimentation, environnement, travail a mis à jour son expertise concernant les effets des ondes sur le corps. Ils ont synthétisés tous les travaux ayant étudié l’influence des ondes. Cette synthèse les a conduit à conclure que les données sont insuffisantes pour établir un lien entre les téléphones portables, tablettes et autres émetteurs et des effets sanitaires. Autrement dit, aucun danger ! Des conclusions qui confirment celles du premier rapport établi en 2009. 

Les études analysées portaient sur de multiples effets possibles. Que la population soit donc rassurée, aucun effet n’a été mis en évidence concernant la fertilité masculine, le système immunitaire, le système endocrinien et même le  bien-être. Idem du côté des fonctions cognitives et auditives, du sommeil, ou encore des maladies neurologiques.

Seule influence notable, les ondes électromagnétiques peuvent provoquer à court terme des modifications des cycles nocturnes. Des changements sans conséquences puisqu’aucune dégradation de la qualité du sommeil n’a été observée.

Plus étonnant, une exposition chronique aux radiofréquences pourrait rendre plus intelligent. C’est en tout cas ce qui a été noté pour des souris âgées.  Mais attention, il a aussi été observé qu’une exposition intensive pourrait augmenter le risque de développer  un gliome, une tumeur du système nerveux.  L’exposition est dite « intensive »   pour des utilisateurs ayant cumulé plus de 1640 heures d’exposition. Cela correspond par exemple à téléphoner deux heures par jour pendant plus de deux ans.

L’Anses, malgré un avis plutôt rassurant, souligne toutefois l’absence d’étude prenant en compte les nouveaux usages de terminaux portables. Par exemple, aucune étude ne s’intéresse à l’effet des radiofréquences sur les mains des adeptes de tablettes.

Par Audrey Loubens, journaliste scientifique