Dans le secteur du BTP et de l’ingénierie la GED (Gestion Electronique de Documents) est souvent considérée comme un mal nécessaire pour partager les données au sein des projets. Mais la donne change : les besoins évoluent et un simple outil de GED « annexe » n’est plus suffisant pour répondre aux nouvelles méthodes de travail et aux contraintes de volumétrie.
Les enjeux de la gestion des projets d’infrastructures sont en pleine mutation avec le développement des PPP (Partenariats Publics Privés) et du maintien en condition opérationnelle des infrastructures industrielles qui poussent les sociétés à avoir une vision sur l’ensemble du cycle de vie (étude, construction, exploitation) mais aussi avec la part de plus en plus importante que prend la gestion des équipements dans les projets.
Toutes ces évolutions impliquent le développement de nouveaux savoir-faire, de nouvelles technologies, de nouveaux métiers… Ces éléments engendrent plus de complexité et multiplient le nombre d’intervenants. Les spécificités de ces métiers renforcent les besoins de collaboration mais aussi de confidentialité pour protéger le savoir-faire. En complément, ces compétences clés sont rares et il faut améliorer la productivité pour permettre aux acteurs de se concentrer sur leur valeur ajoutée.
Les grands groupes ont donc besoin de faciliter l’accès des différents acteurs et de gérer des projets de plus en plus importants impliquant des processus complexes tout en assurant la maîtrise de la confidentialité et la consolidation de la connaissance.La marge des sociétés n’est plus uniquement liée au coût de construction mais aussi au coût d’exploitation, d’entretien et de gestion des obsolescences.
Ces besoins reposent directement sur la capacité à disposer d’un référentiel métier transverse au projet et disponible durant tout son cycle de vie.
Cet article se trouve dans le dossier :
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