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A69: Pierre Fabre menace de « remettre en cause » son implantation si le chantier s’arrête

Posté le par AFP

Le patron des laboratoires Pierre Fabre, principal employeur du Sud du Tarn, menace de « remettre en cause le développement local » de l’entreprise en cas d’arrêt du chantier de l’A69 Toulouse-Castres, dans un entretien à La Dépêche du Midi à paraître samedi.

Pierre-Yves Revol, dirigeant du groupe aux 5.300 salariés en France et aux 2,8 milliards de chiffre d’affaires, est interrogé par le quotidien régional alors que le tribunal administratif de Toulouse doit rendre sa décision sur une possible annulation du chantier de l’autoroute qui doit relier Castres à Toulouse.

La rapporteuse publique, dont les avis sont souvent suivis, s’est prononcée pour une annulation de l’autorisation du chantier.

« Nous ne pourrons accepter de supporter tous les inconvénients et accessoirement les surcoûts de l’enclavement. Nous remettrons en cause notre développement local au profit de zones plus urbaines et mieux desservies », déclare M. Revol, président de la Fondation Pierre Fabre.

Le tribunal administratif de Toulouse a examiné le dossier lundi et doit se prononcer sous une quinzaine de jours.

« L’entreprise n’aura aucune leçon à recevoir en matière d’aménagement du territoire lorsque, si ce projet d’autoroute était abandonné, elle se déportera vers d’autres grands centres urbains », assène Pierre-Yves Revol.

« Nous sommes ancrés ici, nous nous sommes battus pour y rester, mais nous ne pouvons continuer éternellement à surmonter les difficultés liées à l’enclavement si aucun effort n’est fait pour ce territoire », explique-t-il au quotidien régional, évoquant la construction d' »un nouveau bâtiment ultramoderne de 10.000 m2 à Castres qui devrait rassembler plus de 600 collaborateurs ».

Devant le tribunal administratif, la rapporteuse publique a jugé « excessif » d’invoquer une « véritable situation d’enclavement » du sud du Tarn.

Cette portion d’autoroute de 53 km devrait faire gagner une vingtaine de minutes par rapport au trajet actuel. Elle a le soutien de nombreux élus et acteurs économiques locaux, mais rencontre l’opposition de collectifs et mouvements écologistes qui ont longtemps occupé les sites naturels situés sur le tracé et désormais détruits.

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