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Vencorex: deux dirigeants syndicaux demandent à Bayrou « la nationalisation transitoire »

Posté le par AFP

La leader de la CGT, Sophie Binet, et son homologue de la CFE-CGC, François Hommeril, ont demandé mardi au Premier ministre « la nationalisation transitoire » de Vencorex, pour permettre à un projet de reprise en coopérative d' »aboutir », alors qu’il est désormais soutenu par un investisseur indien.

Le tribunal de commerce de Lyon a jugé « irrecevable », le 10 avril, ce projet de reprise, porté par des salariés et soutenu par un investisseur indien.

Selon les porteurs du projet, celui-ci aurait permis de sauvegarder davantage de postes et de garder ce « fleuron » de la chimie, situé à Pont-de-Claix (Isère) et qui travaille pour la dissuasion nucléaire française, dans le giron français.

Le tribunal de commerce a attribué une reprise partielle de Vencorex au géant chinois Wanhua, via sa filiale hongroise BorsodChem, qui ne s’est engagé à maintenir qu’une cinquantaine d’emplois sur 450.

Ce jugement « n’a pas pu prendre en considération un fait majeur survenu en cours de délibéré: l’arrivée d’un investisseur indien », regrettent les deux leaders syndicaux dans un courrier adressé à François Bayrou.

Une copie de ce courrier a aussi été envoyée aux ministres de l’Economie et de l’Industrie ainsi qu’aux commissions des Affaires économiques et de la Défense de l’Assemblée nationale.

Ce nouvel investisseur, qui s’est engagé à investir immédiatement 44 millions d’euros dans le projet de reprise, présente « de solides garanties financières » et permettrait « un vrai projet de pérennité de l’ensemble des activités », écrivent-ils.

Ce projet baptisé CIRCEI (Coopérative industrielle de relance Chimie Electrochimie Isocyanate), bâti en quelques semaines par deux salariés de la CGT aidés par un entrepreneur local, a bénéficié d’une forte mobilisation locale et de promesses d’engagement financier mais le tribunal ne l’a pas jugé assez abouti.

« Nous demandons que l’État utilise le levier de la nationalisation transitoire permettant que la solution (…) du projet CIRCEI puisse avoir le temps d’aboutir », plaident Sophie Binet et François Hommeril.

Ce n’est pas la première fois que la nationalisation du site est demandée, mais elle a jusqu’à présent toujours été écartée aussi bien par le Premier ministre, que les ministres de l’Economie et des finances ou celui de l’Industrie.

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