1. Qualité de l’air et émissions polluantes à traiter
1.1 Poussières
1.2 Métaux lourds
1.3 Oxydes de soufre (SOx)
1.4 Oxydes d’azote (NOx)
1.5 Oxydes de carbone
1.6 Dioxines et furanes
1.7 Composés organiques volatils (COV)
1.8 Molécules odorantes
2. Approche d’un traitement d’émissions polluées
3. Notion de filière
4. Approche globale des traitements d’air
4.1 Classification des procédés
4.2 Relations polluant-traitement
5. Quelques traitements
6. Conclusions. Perspectives
Pour en savoir plus
Dans les ambiances de vie, ce sont le bruit et la qualité de l’air qui ont le plus fort impact sur l’homme. En effet, poussières, odeurs… sont très mal appréciées et considérées comme de réelles nuisances qu’il convient de combattre. En outre, les médias se font l’écho du réchauffement de la planète ou de changements climatiques du fait de quantités importantes de gaz à effet de serre émis dans l’atmosphère. Le trou de la couche d’ozone dû aux rejets de composés organiques volatils a été largement commenté par la presse, la radio et la télévision. Les alertes sur les concentrations d’ozone en ville en période estivale ont sensibilisé les populations à cette notion de pollution atmosphérique engendrée, la plupart du temps, par des activités industrielles, agricoles ou domestiques.
Cet ensemble de facteurs a amené la communauté internationale à se mobiliser. Les hommes politiques se sont engagés lors des conférences à l’échelle planétaire et des actions au niveau national ont suivi pour contrôler et réduire les émissions polluantes. Ainsi, on peut noter le protocole de Genève en novembre 1991, signé par 21 États. Dans la continuité, la lutte contre l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre a été formalisée au travers de la convention de Rio en juin 1992. Même si des problèmes existent comme nous le rappellent les événements des conférences de New York et de Tokyo en 1997 ou, plus récemment, la conférence de La Haye en novembre 2000, des directives européennes (Union Européenne, 2000) sont en préparation et celles transcrites en droit français sous la forme d’arrêtés ministériels, comme celui du 2 février 1998 modifié par l’arrêté du 29 mai 2000, sont actuellement en application, La qualité et la quantité de polluants rejetés dans l’atmosphère impliquent donc la mise en œuvre de technologies de traitement d’air fiables et performantes.
Dans cet article sont présentés, dans un premier temps, les différents composés polluants émis naturellement ou du fait des activités humaines, avec leurs impacts à fa fois sur la santé humaine ou sur l’environnement. Ces constats amènent naturellement à envisager les possibilités de traitement des émissions afin de réduire, conformément aux engagements internationaux, les flux de pollution. Dans un second temps, les procédés de purification de l’air sont classés puis les différentes technologies sont comparées selon leurs potentialités en traitement de l’air.
Cette introduction sur les traitements d’air ne donne qu’un panorama général condensé des divers polluants présents dans les rejets gazeux et ne présente que les procédés majeurs de purification des émissions canalisées.
Cependant, afin d’affiner la recherche et d’obtenir des informations plus précises sur un sujet particulier, cette rubrique est divisée en trois grandes parties :
les procédés génériques de traitement que sont la filtration, la neutralisation, les systèmes thermiques, l’absorption, la condensation, l’adsorption, les procédés membranaires ou encore les bioprocédés… ;
les traitements de certains composés particuliers comme les oxydes de soufre ou d’azote, les rejets acides, les métaux, le sulfure d’hydrogène, l’ammoniac, le styrène ou les dioxines et furanes… ;
les procédés spécifiques à certains secteurs d’activité comme l’énergie, les équarrissages, l’imprimerie, la peinture, les corps gras, les plastiques, le dégraissage et nettoyage, la chimie et la pharmacie, les ordures ménagères, les transports, l’industrie papetière….
Cette approche multientrées doit permettre aux lecteurs d’acquérir des informations pertinentes sur le traitement de l’air et/ou aux décideurs d’obtenir des éléments de choix d’une technologie la mieux adaptée à leur demande.
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