Présentation
Auteur(s)
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Gérard MATHIEU : Directeur des opérations robinetterie, Jacob Delafon
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Lire l’articleINTRODUCTION
La salle de bains dépasse le cadre d’une simple pièce où l’on se lave pour devenir une pièce à vivre, où l’on recherche plaisir et délassement.
En effet, même si l’utilisateur conserve le souci de l’hygiène et s’intéresse en cela de plus en plus à un mode d’installation « en suspendu » qui lui assure un nettoyage plus facile, il recherche désormais des fonctions complémentaires.
Baignoires équipées de systèmes pour bains bouillonnants ou modules de douche verticaux avec jets intégrés, sans oublier les hammams ou les spa, tous ces produits concourent à cette recherche de délassement. L’électronique a fait son apparition et permet une adaptation sur mesure en vue du confort et du plaisir d’utilisation.
Un autre souci important du nouvel utilisateur est de concevoir un cadre confortable et pratique. Meubles, éclairage et radiateurs séchants porte-serviettes contribuent à améliorer le confort.
Enfin, la recherche d’optimisation de l’espace provoque l’abandon du lavabo au profit de la vasque sur meuble, de la baignoire classique au profit du receveur de douche et la fréquente disparition du bidet.
Les appareils deviennent multifonctionnels et la baignoire intègre souvent désormais un espace douche qui est parfois accompagné de panneaux verticaux avec jets incorporés.
Il est à prévoir, dans la salle de bains de demain, une intégration croissante de ces différents composants qui se juxtaposent selon un schéma d’occupation maximale du sol et des murs.
Aujourd’hui, le marché du sanitaire est surtout un marché de remplacement. L’utilisateur est de plus en plus concerné et motivé par l’organisation de cet espace dans lequel il a enfin trouvé la possibilité d’exprimer son besoin de s’occuper de lui-même.
De même, la cuisine se transforme, l’évier devient un véritable poste de travail équipé d’accessoires complémentaires.
Il est donc indispensable que l’utilisateur soit renseigné sur les qualités et les propriétés des appareils qui s’offrent à son choix et qu’il connaisse l’évolution qui se dessine dans l’équipement sanitaire, plus particulièrement depuis quelques années.
VERSIONS
- Version archivée 1 de mai 1988 par Georges DANTON
- Version archivée 4 de févr. 2006 par Gérard MATHIEU
- Version courante de févr. 2011 par Gérard MATHIEU
DOI (Digital Object Identifier)
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4. Lavabos. Vasques. Lave-mains. Bidets. WC
4.1 Matériaux
Ces appareils sont essentiellement fabriqués en céramique [C 940]. Il existe cependant des vasques et lavabos-plans en matériaux de synthèse, en acier émaillé et en fonte, ainsi que des WC à la turque en acier inoxydable.
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Porcelaine : c’est une pâte obtenue à partir d’un mélange d’argile, de kaolin, de silice (sable ou galet de mer calciné) et de feldspath broyé.
Lorsque le feldspath est incorporé en quantité suffisante, il permet d’obtenir à la cuisson une très bonne vitrification. Le produit qui cuit blanc ne nécessite pas d’engobe, il peut donc être recouvert directement d’un émail transparent ou opacifié. L’ensemble est ensuite vitrifié à cœur entre 1 200 et 1 300 ˚C.
Cette porcelaine vitrifiée est également appelée vitreous china. Elle présente la particularité d’avoir une porosité inférieure à 0,5 % et une bonne résistance aux chocs. Cependant, il faut noter qu’elle subit pendant la cuisson un retrait supérieur à 10 % et un ramollissement qui provoquent des déformations telles que les grandes pièces du type receveurs de douche, éviers et baignoires ne sont pas réalisables avec ce type de pâte.
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Grès : ces appareils peuvent également être réalisés en grès sanitaire ou en grès fin. La porosité du tesson (mélange de pâte constituant le corps de l’appareil) nécessite de le recouvrir d’un émail avec ou sans engobe afin que toutes les surfaces susceptibles d’être en contact avec l’eau soient parfaitement imperméables.
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Matériaux de synthèse : les matériaux de synthèse font leur apparition, en particulier pour les plans de toilette. Les matériaux le plus souvent employés sont les acryliques, les polyesters contenant de la poudre de marbre et les gel-coats sur SMC (sheet molding compound), appelés couramment mats imprégnés.
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