Bibliographie & annexes
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Auteur(s)
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Michel LABROSSE : Ingénieur du Conservatoire National des Arts et Métiers - Ancien Chef du laboratoire « Matériaux isolants et Environnement » - Télémécanique. Groupe Schneider
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Les essais d’environnement consistent à exposer des éprouvettes ou des objets en plastiques dans un milieu défini (microorganismes, lumière naturelle, chaleur, humidité, brouillard d’eau, intempéries, etc.) et à évaluer l’effet de ce milieu sur les plastiques en mesurant une ou plusieurs de leurs caractéristiques avant et après exposition.
L’importance qualitative et quantitative de certaines applications des plastiques nous amène à citer des méthodes d’essais, qui bien que pouvant être généralisées, ont été développées par la Commission Électrotechnique Internationale (CEI). C’est le cas, entre autres, de nombreuses méthodes d’exposition des matériaux qui sont issues des travaux réalisés dans l’industrie électrique.
En ce qui concerne les mécanismes de dégradation des plastiques dans le temps, le lecteur pourra utilement se reporter aux articles Vieillissement physique [A 3 150] et Vieillissement chimique [A 3 151], dans le présent traité.
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- Version archivée 1 de nov. 1986 par Michel LABROSSE
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Absorption d’eau4. Exposition à la lumière artificielle
4.1 Considérations générales
Du fait des difficultés de répétabilité et de reproductibilité rencontrées lors des essais d’exposition à la lumière naturelle, on a depuis longtemps cherché à remplacer cette dernière par des sources de lumière artificielle théoriquement beaucoup plus constantes que la lumière solaire. La difficulté consiste à choisir une source dont le rayonnement soit le plus voisin possible du rayonnement solaire ou dont les effets soient identiques à ceux provoqués par la lumière solaire. L’emploi d’une source de lumière artificielle permet aussi, en augmentant la puissance, de réaliser une accélération du vieillissement.
La source la plus utilisée actuellement est la lampe à arc au xénon. Sa caractéristique essentielle, lorsqu’elle est convenablement filtrée, est d’avoir un spectre assez proche de celui de la lumière solaire.
Une méthode d’exposition utilisant des lampes fluorescentes a été développée depuis quelques années. En combinant plusieurs types de lampe, il est possible d’obtenir un spectre voisin du spectre solaire, en particulier dans l’ultraviolet. De plus, elle est la seule qui permette d’exposer des éprouvettes ou des pièces de grande surface à l’action d’une source de lumière artificielle.
La lampe à arc au carbone protégé est utilisée depuis de nombreuses années. La méthode d’exposition a été mise au point pour les essais des peintures et étendue par la suite aux plastiques. Le spectre de répartition de l’énergie lumineuse de la lampe à arc au carbone est notablement différent de celui de la lumière solaire, et cette lampe est, de ce fait, de moins en moins utilisée.
Les normes françaises qui traitent des différentes méthodes citées ci‐dessus ont été publiées séparément les unes des autres, à des dates déjà anciennes. À côté de cela, on dispose aujourd’hui d’une série homogène de normes ISO publiées en 1994 qui seront sans aucun doute reprises rapidement en normes françaises (NF ISO ou NF EN) en remplacement des normes actuelles. Compte tenu de cette situation, les normes ISO sont présentées dans ce qui suit en même temps que les normes françaises correspondantes car, malgré leurs différences, il y a néanmoins concordance sur les types de lampe...
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