Les perspectives de développement ont évolué en matière de réseaux de communications et il n’est plus question de « réseau tactile », mais de réseau 5G (cinquième génération de communication mobile), dont les caractéristiques essentielles demeurent celles d’un temps de réponse court, d’un très haut débit et d’une couverture mondiale universelle grâce à une nouvelle génération de satellites de télécommunications.
Malgré les annonces formulées récemment, la médecine de précision semble demeurer encore un thème de recherches relevant du futur. L’étude du génome s’avère complexe et certains chercheurs évoquent le nécessaire recours à des moyens informatiques plus performants, ce qui repousserait le délai de mises en œuvre de nouvelles solutions thérapeutiques.
La codification des maladies effectuée par l’ISO permettra aux services de santé nationaux d’utiliser le référentiel CIM-11 (140 000 références disponibles, utilisables en 27 chapitres à travers une grille d’emploi ergonomique en 43 langues) à partir de 2022. L’informatisation des soins de santé butte aujourd’hui sur trois difficultés majeures :
1 - Le public des pays développés tend à se détourner de la médecine conventionnelle au bénéfice des thérapies alternatives et complémentaires (CAM), malgré l’absence de preuves de l’efficacité de ces dernières. Près de 40 % des patients auraient recours aux CAM et la moitié de ces soins seraient dispensés par des personnes non diplômés par une faculté de médecine ou autorité reconnue.
2 - L’étude européenne CAMBRELLA (FP7 de 2014) révèle d’autre part que les pays sont profondément divisés sur le soutien officiel qu’ils accordent aux différentes CAM.
3 - Les études effectuées sur le fonctionnement du cerveau ne permettent pas encore de comprendre l’ensemble des thèmes reliés aux neurosciences et aux maladies mentales. L’espoir demeure de mieux appréhender cet ensemble de médecines grâce à l’emploi d’ordinateurs plus performants sur le plan de la simulation moléculaire.