Un environnement fortement concurrentiel et des produits de plus en plus rapidement obsolètes poussent aujourd’hui les entreprises à rechercher les moyens d’augmenter la réactivité de leur système de production. Pour répondre à cet objectif, il leur est nécessaire :
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d’intégrer et de responsabiliser les différents acteurs ;
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de réduire les stocks et les en-cours ;
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de réduire les coûts et les temps de changement de production ;
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d’assurer de façon plus générale une qualité totale de l’ensemble des activités et des produits (la norme ISO 9001 définit le modèle pour l’assurance qualité en conception, développement, production, installation et soutien après vente. Cet aspect des systèmes de production n’est pas traité dans cet article).
Par conséquent, à l’heure actuelle, la gestion des flux de l’atelier devient prépondérante et la conduite d’atelier, dont le rôle principal est de réaliser la production prévue dans un environnement dynamique et fortement perturbé, constitue un enjeu de plus en plus important si l’on veut conserver ou accroître les parts de marché de l’entreprise.
Cependant, étant donné une offre logicielle souvent inadaptée, un accroissement de la complexité des ateliers et des opérations et une large diversité des métiers concernés, les performances obtenues en conduite d’atelier sont souvent largement inférieures aux performances attendues ou potentielles.
La conduite des systèmes manufacturiers est présentée suivant une approche automaticienne à partir des notions de système, boucle cybernétique, pilotage, processus, décision, information, etc. Un moyen pour accroître les performances consiste à augmenter la capacité de décision du niveau de conduite pour réagir de manière adaptée.
Les auteurs remercient, pour son aide précieuse dans la rédaction de cet article, monsieur C. Delstanche, directeur financier de la société Précimétal (Belgique), du groupe Manoir Industries.