Présentation

Article

1 - DÉFINITIONS PROPRES AUX FONDATIONS SUPERFICIELLES

2 - ACTIONS, COMBINAISONS, SITUATIONS, ÉTATS LIMITES

3 - EXCENTREMENT DU CHARGEMENT DES FONDATIONS SUPERFICIELLES

4 - CAPACITÉ PORTANTE DES FONDATIONS SUPERFICIELLES

5 - GLISSEMENT DES FONDATIONS SUPERFICIELLES

  • 5.1 - Résistance au glissement de la base de la fondation Rh,d
  • 5.2 - Résistance frontale de la fondation Rp,d
  • 5.3 - Vérification du glissement sous séisme

6 - STABILITÉ GÉNÉRALE DES FONDATIONS SUPERFICIELLES

7 - TASSEMENTS DES FONDATIONS SUPERFICIELLES

8 - STRUCTURE DES FONDATIONS SUPERFICIELLES

9 - SOULÈVEMENT HYDRAULIQUE DES FONDATIONS SUPERFICIELLES

10 - CONDITIONS DE SITE ET DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES

11 - CONCLUSION

12 - GLOSSAIRE

Article de référence | Réf : C246 v2

Capacité portante des fondations superficielles
Fondations superficielles

Auteur(s) : Olivier BENOIT

Relu et validé le 20 juil. 2020

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Sommaire

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RÉSUMÉ

Les fondations superficielles permettent la transmission des efforts induits par un ouvrage au sol, qu’il soit sol meuble ou roche. Ce type de fondation a la particularité de solliciter les couches de sols les plus superficielles qui sont par définition des zones soumises aux actions naturelles et anthropiques pouvant modifier les caractéristiques des matériaux. Le dimensionnement d’une fondation superficielle prend en compte ses caractéristiques intrinsèques que sont ses dimensions (longueur, largeur), son matériau constitutif (béton armé, sol pour les ouvrages en terre), mais aussi l’assise sur laquelle elle est réalisée au travers de son encastrement (profondeur de la base de la fondation par rapport à la surface) et des modes de transmissions des efforts (essentiellement par la base).

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ABSTRACT

Shallow foundations

Shallow foundations allow the transmission of forces induced by a structure on the ground, whether soil or rock. This type of foundation has the particularity of soliciting the most superficial layers of soil, by definition areas subjected to natural and anthropogenic actions that can change the characteristics of the materials. Designing this portion of the structure takes into account intrinsic characteristics: size (length, width), material composition (reinforced concrete for civil engineering buildings and structures, soil-like material for embankments), and the ground on which it stands (depth of footings from the surface) and effort transmission modes (mainly through the base of the foundations).

Auteur(s)

  • Olivier BENOIT : Responsable Métier Géotechnique - Docteur UJF - Ingénieur ISTGWSP France

INTRODUCTION

Les fondations permettent la transmission des efforts de la construction au sol par l’ensemble de ses éléments géométriques (base et faces latérales). Suivant le type de fondations, l’influence de ces éléments est plus ou moins prépondérante.

Une des caractéristiques des fondations permettant de les classer en famille est leur encastrement défini comme la profondeur entre la base de la fondation et la surface du sol.

Les fondations superficielles se caractérisent par un encastrement faible par rapport à ses dimensions, ce qui induit des modes de transmission des efforts au sol favorisant la base plutôt que les éléments latéraux.

Les vérifications à réaliser dans le cadre d’un dimensionnement de fondations superficielles sont de plusieurs natures et découlent de l’analyse des différentes interactions entre le sol et l’ouvrage.

La vérification de la portance du sol est la plus intuitive. Elle permet de s’assurer que le sol est capable de supporter les charges de l’ouvrage. Cependant le torseur d’effort induit par la structure ou les éléments extérieurs n’est pas obligatoirement vertical. La vérification au glissement entre la base de la fondation et le sol peut donc être essentielle dans certains cas.

Ces efforts induisent des déformations du sol qu’il faut également appréhender. Là aussi, les déformations les plus intuitives (et les plus communes) sont les tassements, c’est-à-dire les déformations verticales du sol sous-jacent.

Il faut également s’assurer que les matériaux composant les fondations aient la résistance nécessaire aux efforts qu’elles reprennent.

Enfin, il faut vérifier que les fondations soient stables dans leur environnement général, cas particulièrement important lorsque la construction se situe dans des zones sensibles du type terrain en pente, bord de talus,…

Bien que l’ensemble de ces vérifications doivent être effectuées pour chaque fondation, leur importance doit être appréhendée et hiérarchisée par l’ingénieur géotechnicien qui décidera ensuite de ce qui relève du dimensionnement par le calcul.

Cet article a pour objectif de donner les clés pour réaliser ces vérifications en faisant un point sur les approches utilisées et les façons de les intégrer dans le cadre de la normalisation que sont les Eurocodes 7 et 8 et leurs normes d’application.

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KEYWORDS

geotechnical engineering   |   grounds   |   building materials   |   solidification   |   shallow foundations

VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v2-c246


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4. Capacité portante des fondations superficielles

4.1 Notions fondamentales du comportement des fondations superficielles

Lorsqu’un chargement est appliqué à une fondation superficielle, un tassement lui est associé. En augmentant progressivement ce chargement, une courbe de comportement proche de la figure 3 est obtenue.

Au début du chargement, le comportement est plus ou moins linéaire avec, donc, une proportionnalité entre tassement et charge. Cette zone, appelée sur la figure 3 domaine « élastique », est celle dans laquelle les tassements peuvent être calculés selon les théories et formulations exposées dans les paragraphes suivants.

Au-delà d’un certain chargement, le tassement n’est plus proportionnel à la charge. Cette zone, appelée sur la figure 3 domaine « plastique », est celle dans laquelle des zones plastifiées se forment et se propagent sous la fondation. Cette plastification mène à la rupture du sol (ou poinçonnement du sol) pour une charge donnée appelée « charge de rupture » (Aq net sur la figure 3).

La charge de rupture est calculée selon différentes théories et méthodes détaillées ci-après.

Le calcul aux états limites consiste à appliquer des coefficients de sécurité à cette charge de rupture pour qu’elle matérialise le cas souhaité.

Par exemple, aux ELS quasi-permanents, il convient de se limiter au domaine élastique pour être en mesure de réaliser les calculs de tassements. Il faut donc limiter le chargement transmis au terrain (R v,dELS) de façon à être dans la zone élastique de la figure 3 et, de façon très pratique, afin de ne pas déformer irrémédiablement le sol sous l’ouvrage.

Pour les vérifications de la capacité portante aux ELU, la charge peut être dans la zone plastique (R v,dELU) de la figure 3 tout en étant suffisamment éloignée de la charge de rupture afin d’éviter le poinçonnement du sol.

Notons qu’alors les tassements obtenus seront plus importants que ceux déterminés précédemment à l’ELS,...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - CEREMA -   Guide méthodologique Eurocode 7 – Application aux fondations superficielles (NF P 94-261).  -  Collection référence Cerema (2015).

  • (2) - Comité Français des Barrages et Réservoirs (CFBR) -   *  -  . – Recommandations pour la justification de la stabilité des barrages et des digues en remblais (2015).

  • (3) - Comité Français des Grands Barrages -   Petits barrages – Recommandations pour la conception, la réalisation et le suivi.  -  Cemagref Editions (1997).

  • (4) - DAVIDOVICI (V.), LAMBERT (S.) -   Eurocode 8 – Fondations et procédés d’amélioration de sol – Guide d’application.  -  Édition Afnor et édition Eyrolles (2013).

  • (5) - FRANK (R.) -   Calcul des fondations superficielles et profondes.  -  Techniques de l’Ingénieur / Presses des Ponts (2003).

  • ...

NORMES

  • AFNOR Eurocode 7 : Calcul géotechnique – Partie 1 : Règles générales. - NF EN 1997-1 - juin 2005

  • AFNOR Eurocode 7 : Calcul géotechnique – Partie 2 : Reconnaissances des terrains et essais. - NF EN 1997-2 - septembre 2007

  • AFNOR Justification des ouvrages géotechniques – Norme d’application nationale de l’Eurocode 7 – Fondations superficielles. - NF P 94-261 - juin 2013

  • AFNOR Justification des ouvrages géotechniques – Norme d’application nationale de l’Eurocode 7 – Ouvrages de soutènements – Murs. - NF P 94-281 - avril 2014

  • AFNOR Eurocode 8 : Calcul des structures pour leur résistance aux séismes – Partie 1 : Règles générales, actions sismiques et règles pour les bâtiments. - NF EN 1998-1 - septembre 2005

  • AFNOR Eurocode 8 : Calcul des structures pour leur résistance aux séismes – Partie 2 : Ponts. - NF EN 1998-1 - décembre 2006

  • ...

1 Réglementation

Décret n° 2010-1254 du 22 octobre 2010 relatif à la prévention du risque sismique NOR : DEVP0910497D.

Décret n° 2010-1255 du 22 octobre 2010 portant délimitation des zones de sismicité du territoire français NOR : DEVP0823374D.

Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » NOR : DEVP1015475A.

Arrêté du 24 janvier 2011 fixant les règles parasismiques applicables à certaines installations classées NOR : DEVP1102251A.

Arrêté du 19 juillet 2011 modifiant l’arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » NOR : DEVL1115254A.

Arrêté du 26 octobre 2011 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux ponts de la classe dite « à risque normal » NOR : DEVP1125429A.

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2 Sites Internet

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