Présentation

Article interactif

1 - MISSION SPS

2 - CONTRAT DE COORDINATION SPS

3 - COORDONNATEUR

  • 3.1 - Encadrement de la fonction
  • 3.2 - Niveaux de compétence
  • 3.3 - Critères de compétence
  • 3.4 - Formation des coordonnateurs

4 - SÉCURITÉ : AFFAIRE DE CHACUN

5 - RESPONSABILITÉ DU COORDONNATEUR

  • 5.1 - Au titre du Code du travail
  • 5.2 - Au titre de la responsabilité civile
  • 5.3 - Au titre du Code pénal

6 - TRAVAUX À RISQUES PARTICULIERS

  • 6.1 - Plan général simplifié de sécurité et de protection de la santé (PGSCSPS)
  • 6.2 - Contenu
  • 6.3 - Diffusion
  • 6.4 - Cas des risques particuliers découverts après le début des travaux

7 - CONCLUSION

8 - GLOSSAIRE

Article de référence | Réf : TBA237 v2

Responsabilité du coordonnateur
Coordination de la sécurité et de la protection de la santé

Auteur(s) : Pierre SERIN

Date de publication : 10 sept. 2022

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

RÉSUMÉ

Le BTP est un domaine à risques importants du fait de sa grande diversité d’emplois et de personnels. Une directive européenne de 1992 impose sur les chantiers un partenaire au maître d’ouvrage chargé d’évaluer les risques liés à la réalisation d’un ouvrage. Cette personne est nommée « coordonnateur en matière de sécurité et de protection de la santé » (SPS). C’est l’un des acteurs de « l’acte de construire ».

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

Auteur(s)

  • Pierre SERIN : Ingénieur ESTP, CHEBAP, enseignant, consultant

INTRODUCTION

Le coordonnateur en matière de sécurité et de protection de la santé (SPS) est une personne confirmée ayant suivi une formation en adéquation avec son niveau d’intervention. Il a en charge une fonction de vérification initiale de la mise en place des moyens de protection des travailleurs, fonction indépendante du maître d’œuvre. Sur demande du maître d’ouvrage, il intervient dès la création du projet et jusqu’à sa livraison. Sa mission est donc importante en matière de prévention des accidents, mais aussi en matière de « confort » des travailleurs. Il doit s’assurer que les équipements de travail sont conformes à la réglementation en vigueur et qu’ils sont utilisés sans gêne sur le chantier.

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v2-tba237


Cet article fait partie de l’offre

Techniques du bâtiment : préparer la construction

(138 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Présentation

5. Responsabilité du coordonnateur

D’une part, la responsabilité du coordonnateur ne saurait être envisagée, au regard du Code du travail, lors de la survenance d’un accident du travail.

Il ne dispose d’aucune délégation de pouvoir et ne peut, à ce titre, voir sa responsabilité se substituer à celle du maître d’ouvrage ou à celle de l’un des employeurs ou travailleurs indépendants intervenant sur le chantier (article L. 235-5).

D’autre part, le coordonnateur n’est pas un constructeur au sens de l’article 1792-1 du Code civil et, de ce fait, n’a pas à être assujetti à la présomption de responsabilité telle qu’elle résulte de l’article 1792 du même code, ni à l’obligation d’assurance, s’agissant d’une opération de bâtiment, telle que définie dans les conditions prévues par l’article L. 241-1 du Code des assurances.

En effet, la mission dévolue au coordonnateur concerne strictement la prévention et la sécurité des travailleurs et en aucun cas la sécurité de l’ouvrage en tant que telle ou celle des futurs utilisateurs de l’ouvrage. La mission du coordonnateur ne saurait donc se confondre, de ce point de vue, avec celle des architectes, et autres techniciens cités par l’article 1792-1 du Code civil.

Le coordonnateur n’est pas, au titre de la présente loi, un agent de sécurité d’entreprise et ne saurait se confondre avec l’agent tel qu’il existait sous l’empire de la loi du 6 décembre 1976 et des décrets pris pour son application.

En revanche, il est clair que, d’une part, la responsabilité délictuelle du coordonnateur, issue des articles 1382 et suivants du Code civil, peut être engagée du fait d’une faute personnelle commise lors de l’exercice de ses fonctions et que, d’autre part, la responsabilité pénale du coordonnateur peut être engagée au titre des dispositions de portée générale des articles L. 221-6, L. 222-19, L. 222-20, L. 223-1 et R. 622-1, R. 625-3 du Code pénal.

La responsabilité du coordonnateur sera limitée en fonction de la nature des obligations qui ressortissent à sa compétence au regard, notamment, des articles L. 235-3 et L. 235-5 issus de la loi du 31 décembre 1993.

Enfin, s’il doit « coordonner » les mesures prises en matière de sécurité et de santé, pour prévenir les risques résultant de la coactivité des entreprises, son intervention ne modifie ni la mission, ni les pouvoirs des agents chargés...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 92% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

TEST DE VALIDATION ET CERTIFICATION CerT.I. :

Cet article vous permet de préparer une certification CerT.I.

Le test de validation des connaissances pour obtenir cette certification de Techniques de l’Ingénieur est disponible dans le module CerT.I.

Obtenez CerT.I., la certification
de Techniques de l’Ingénieur !
Acheter le module

Cet article fait partie de l’offre

Techniques du bâtiment : préparer la construction

(138 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Responsabilité du coordonnateur
Sommaire
Sommaire

    1 Réglementation

    Code du travail

    Code civil

    Code pénal

    Directive 92/57/CEE du Conseil, du 24 juin 1992, concernant les prescriptions minimales de sécurité et de santé à mettre en œuvre sur les chantiers temporaires ou mobiles (huitième directive particulière au sens de l’article 16 paragraphe 1 de la directive 89/391/CEE) (31992L0057).

    Loi no 93-1418 du 31 décembre 1993, modifiant les dispositions du Code du travail applicables aux opérations de bâtiment et de génie civil en vue d’assurer la sécurité et de protéger la santé des travailleurs et portant transposition de la directive du Conseil des communautés européennes no 92-57 en date du 24 juin 1992.

    Décret no 95-543 du 4 mai 1995 relatif au collège interentreprises de sécurité, de santé et des conditions de travail et modifiant le Code du travail.

    Décret no 94-1159 du 26 décembre 1994 relatif à l’intégration de la sécurité et à l’organisation de la coordination en matière de sécurité et de protection de la santé lors des opérations de bâtiment ou de génie civil et modifiant le Code du travail (deuxième partie : décrets en Conseil d’État) et le décret du 4 mai 1995 relatif au collège interentreprises de sécurité, de santé et des conditions de travail (CISSCT).

    Décret no 95-607 du 6 mai 1995 fixant la liste des prescriptions réglementaires que doivent respecter les travailleurs indépendants ainsi que les employeurs lorsqu’ils exercent directement une activité sur un chantier de bâtiment ou de génie civil, circulaire no 96-5 du 10 avril 1996.

    Décret no 96-97...

    Cet article est réservé aux abonnés.
    Il vous reste 93% à découvrir.

    Pour explorer cet article
    Téléchargez l'extrait gratuit

    Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


    L'expertise technique et scientifique de référence

    La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
    + de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
    De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

    Cet article fait partie de l’offre

    Techniques du bâtiment : préparer la construction

    (138 articles en ce moment)

    Cette offre vous donne accès à :

    Une base complète d’articles

    Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

    Des services

    Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

    Un Parcours Pratique

    Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

    Doc & Quiz

    Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

    ABONNEZ-VOUS

    Sommaire

    QUIZ ET TEST DE VALIDATION PRÉSENTS DANS CET ARTICLE

    1/ Quiz d'entraînement

    Entraînez vous autant que vous le voulez avec les quiz d'entraînement.

    2/ Test de validation

    Lorsque vous êtes prêt, vous passez le test de validation. Vous avez deux passages possibles dans un laps de temps de 30 jours.

    Entre les deux essais, vous pouvez consulter l’article et réutiliser les quiz d'entraînement pour progresser. L’attestation vous est délivrée pour un score minimum de 70 %.


    L'expertise technique et scientifique de référence

    La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
    + de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
    De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

    Cet article fait partie de l’offre

    Techniques du bâtiment : préparer la construction

    (138 articles en ce moment)

    Cette offre vous donne accès à :

    Une base complète d’articles

    Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

    Des services

    Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

    Un Parcours Pratique

    Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

    Doc & Quiz

    Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

    ABONNEZ-VOUS