L'assainissement non collectif concerne en France environ 13 millions de personnes et on estime à environ 5 millions le nombre de fosses septiques en service. Le nombre d'installations réalisées annuellement est de l'ordre de 100 000 à 150 000 alors que l'accroissement du nombre total d'installations est de l'ordre de 50 000 par an Assainissement non collectif des habitations- Fonctionnement et dimensionnement[1]. La différence entre les réalisations et l'accroissement s'explique par la suppression d'installations anciennes avec raccordement à un réseau d'assainissement, et par les réalisations concernant la réhabilitation d'installations préexistantes. Dans la très grande majorité des cas, une fosse septique assure le prétraitement et le sol en place ou un massif filtrant de substitution assure le traitement. Les effluents traités sont préférentiellement infiltrés sur la parcelle. En cas de sol inapte à l'infiltration et si les contraintes sanitaires et environnementales le permettent, ils peuvent également être rejetés au milieu hydraulique superficiel sous réserve du respect d'un niveau de rejet.
Dans le dossier [W 6 601] (référence Assainissement non collectif des habitations- Fonctionnement et dimensionnement[24] de la fiche documentaire Assainissement non collectif des habitations- Fonctionnement et dimensionnement[doc. W 6 602]) a été précisé l'évolution dans le temps du contexte réglementaire et normatif de l'assainissement non collectif. Cette seconde partie présente les principes de fonctionnement hydraulique et biologique des différentes techniques de prétraitement et de traitement, ainsi que les règles de dimensionnement qui en découlent.