En quelques années, le nombre de systèmes connectés à lnternet a véritablement explosé. L'arrivée des connexions « toujours actives », de type xDSL ou câble, et la faible sécurisation des machines des particuliers a apporté son lot de nouvelles menaces, parmi lesquelles les machines « zombies ». Ces machines, infectées et télépilotées, sont réunies dans des réseaux mondiaux – les « botnets » – pour être ensuite contrôlées par des individus peu scrupuleux, à la recherche de profit sur Internet, utilisant ces énormes ressources pour s'adonner au spam, phishing, attaques de déni de service et bien d'autres...
Qu'est-ce qu'un botnet ?
Selon Wikipédia, les botnets ou ordinateurs « zombies » forment des réseaux de PC infectés par des virus informatiques ou par des chevaux de Troie, contrôlés via Internet le plus souvent à des fins malveillantes.
Le terme « botnet » est l'abréviation anglaise de roBOT NETwork, ou réseau de machines « robots ».
En plus de servir à paralyser le trafic (attaque par déni de service aussi appelé DDoS), de moteur à la diffusion de spam, les botnets peuvent également être utilisés pour commettre des délits comme le vol de données bancaires et identitaires à grande échelle. Les botnets sont parfois loués à des tiers peu scrupuleux.
Selon Symantec, fin 2004, le parc le plus important de PC contaminés se trouve au Royaume-Uni (avec 25,2 % des machines). Les États-Unis décrochent la deuxième place avec 24,6 %. Ils sont suivis respectivement par la Chine (7,8 %), le Canada (4,9 %) et l'Espagne (3,8 %). La France est au sixième rang avec 3,6 % d'ordinateurs victimes d'une prise de contrôle sauvage à distance.
Selon Sophos, début 2005, la première place est attribuée aux États-Unis (35,7 % de pourriels détectés), suivis de la Corée du Sud et de la Chine, puis de la France avec 3,19 %.
Selon Sophos, début 2007, la première place est toujours attribuée aux États-Unis avec 22 %. La deuxième place est cette fois-ci prise par la Chine (incluant Hong Kong) avec 15,9 %, puis par la Corée du Sud avec 7,4 %. La France est toujours quatrième de ce palmarès avec 5,4 %, suivie de près par l'Espagne avec 5,1 % des pourriels détectés.