Même si l'émergence des nouvelles technologies a considérablement élargi les moyens de communication, l'imprimé occupe plus que jamais une place de choix pour l'impression des emballages.
Des études l'ont très souvent démontré, l'acte d'achat est essentiellement provoqué par l'aspect visuel de l'emballage. Dans un linéaire d'hypermarché, c'est en une fraction de seconde qu'un produit se positionnera plus favorablement, par rapport à un autre, en fonction de son aspect, de son identité.
L'identification, la charte graphique, passent par cette étape ultime qu'est l'impression. Pour ce faire, il convient de réaliser une forme imprimante (spécifique en fonction du procédé utilisé), et d'assurer la mise en œuvre et le transfert de l'encre sur des supports donnés.
L'activité prépresse est un préalable nécessaire à l'impression.
La numérisation de la chaîne graphique a donné naissance à un nouveau produit (semi-fini) : le fichier. Issue de la PAO, ce fichier devient primordial, et son contrôle, un maillon indispensable de la chaîne graphique. Il faut rédiger les textes du document, élaborer la mise en page, concevoir les différents graphismes (dessins et illustrations originales), les logos, etc.
C'est également pendant cette étape qu'il faut réaliser ou acheter, les différentes photos. Enfin, tous ces éléments sont « assemblés » (numérisés) pour obtenir la maquette finalisée. Après validation du document par le donneur d'ordre, cette maquette est transposée techniquement afin de produire le document d'exécution nécessaire au traitement graphique. Ensuite, il faudra créer des fichiers exploitables et sauvegarder les éléments de création.