Le projet CAVE (Coopérative Agricole de la Vallée de l’Espérance) est tiré d’une situation réelle, volontairement simplifiée et schématisée. Aucune connaissance technique particulière n’est nécessaire pour traiter le cas proposé.
Nous sommes le 1er octobre 1999.
Le Conseil d’administration de la CAVE, où vous venez d’être embauché, constate que, comme chaque année, M. Alain, le directeur, a été obligé de faire procéder au séchage d’une grande partie des récoltes, pour assurer leur conservation. Cette opération a été traitée à l’extérieur, par une entreprise indépendante qui a facturé 829 500 F. Ce séchage a concerné les divers produits récoltés successivement (oléagineux, céréales, maïs), que nous avons ramené, pour simplifier le cas, à un produit unique équivalent.
La seule alternative serait de construire une installation de séchage, propriété de la CAVE, pour laquelle M. Bernard, le chef d’entretien, avait d’ailleurs consulté, en 1995, la SPORT (Société Picarde d’Outillages et de Réalisations Techniques), qui lui avait adressé un devis. Faute de disponibilités financières, le projet avait alors été repoussé.
Les quantités à traiter ont été cette année de 11 850 t, comptées en équivalent-produit séché de référence et risquent de progresser encore de 8 %/an pendant les 7 ans prochains (compte tenu du passage en variétés plus exigeantes au point de vue séchage).
Le séchage doit impérativement s’effectuer entre le 1er juillet et le 30 octobre, chaque année, période des récoltes.
Aujourd’hui, le Crédit Agricole accorde à la CAVE un crédit remboursable sur 10 ans, avec un intérêt fixe de 9 % l’an pour lui permettre de réaliser cet investissement, s’il est décidé.
Plusieurs des processus de l’ISO 10006 sont seulement évoqués, ou résumés à leur extrant ; dans le cas des petits projets, cela arrive souvent. Pour cette étude, on se reportera à l’article Management de projet- Les processus (d’après ISO 10006) « Management de projet. Processus ».
Nota :
l’auteur remercie les Établissements André Laboulet (graines fourragères et oléagineux, maïs, gazon) à Airaines, qui lui ont fourni l’idée et les éléments de ce cas.