Dans un monde en mutation, nous observons les bouleversements induits par le monde numérique qui posent la question de savoir quel modèle de société nous voulons. L'accès au monde numérique, la profusion d'informations, d'échanges et d'interactions a modifié notre rapport au temps, à l'espace et à l'autre.
Les visions du monde s'opposent, se confrontent ou se complètent. Dans la première vision, le monde est « un mille-feuille », un monde hiérarchique, structuré et stratifié. Dans la deuxième vision, le monde est « un plat de spaghettis », un monde d'interactions, de liens et d'interdépendances. Dans la troisième vision, le monde est hybride « des spaghettis en mille-feuille », un monde qui fait coexister les interactions et les liens dans des nouvelles structures adaptées au monde numérique.
Les transformations que nous vivons ouvrent le passage qui transformera la « société de la peur » actuelle en une nouvelle ère de « société de la confiance ». Naturellement ce passage verra le jour en lâchant ses propres peurs, en réduisant son « ego » et en dépassant ses résistances au changement.
Après l'âge de l'accès puis l'âge du partage , nous sommes dans l'âge de la quintessence, où l'un des enjeux pour l'entreprise est de savoir comment recueillir et utiliser les informations utiles extraites des océans d'informations (big data, open data, cloudsourcing, crowdsourcing). Avec comme objectif de créer de la valeur durable, économique, partagée, écologique et humaniste. La société de la connaissance ouvre la voie sur de nouveaux métiers tels que les « community manager », « data analyst », « knowledge engineer », « growth manager », « agile manager », « user driven manager » et « foresight manager ».