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Article

1 - TRANSFORMATIONS MARTENSITIQUES

2 - PROPRIÉTÉS THERMOMÉCANIQUES

3 - PRINCIPAUX ALLIAGES INDUSTRIELS

4 - ÉLÉMENTS DE CALCUL D’ACTIONNEURS À MÉMOIRE DE FORME

5 - QUELQUES APPLICATIONS DES ALLIAGES À MÉMOIRE DE FORME

  • 5.1 - Couplage
  • 5.2 - Actionneurs
  • 5.3 - Utilisation des propriétés pseudo‐élastiques

Article de référence | Réf : M530 v2

Quelques applications des alliages à mémoire de forme
Alliages à mémoire de forme

Auteur(s) : Gérard GUÉNIN

Date de publication : 10 janv. 1996

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RÉSUMÉ

Un matériau métallique classique soumis à une contrainte mécanique supérieure à son élasticité se déforme de façon permanente. Mais les alliages à mémoire de forme échappent à cette règle. Un échantillon déformé peut rétrouver sa forme initiale par simple chauffage. Cet article décrit les transformations martensitiques à l'origine de cette propriété, appelée mémoire de forme. Puis il présente les alliages à mémoire de forme existants, et leurs applications industrielles. 

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Auteur(s)

  • Gérard GUÉNIN : Ingénieur INSA (Institut National des Sciences Appliquées) - Docteur ès Sciences - Professeur à l’INSA de Lyon

INTRODUCTION

Habituellement, quand un métal ou alliage est soumis à une contrainte mécanique supérieure à sa limite d’élasticité, il subit une déformation plastique qui subsiste après cessation de la contrainte. Cette déformation n’évolue ensuite pas ou très peu lors de traitements thermiques ultérieurs. Les alliages à mémoire semblent échapper à ce comportement familier aux métallurgistes et aux mécaniciens : un échantillon d’un tel alliage, déformé de façon apparemment plastique à une température donnée, peut récupérer intégralement sa forme initiale par simple chauffage. Cette déformation peut atteindre 8 % en traction. Ce phénomène est appelé mémoire de forme, il est associé à une transformation structurale de type martensitique réversible qui se produit entre la température à laquelle on a déformé l’échantillon et celle à laquelle on l’a réchauffé pour qu’il retrouve sa forme. Cette transformation martensitique est aussi à l’origine d’autres propriétés thermoélastiques inhabituelles telles que la superélasticité. La description de ces propriétés nécessite une connaissance élémentaire des transformations martensitiques.

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VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v2-m530


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5. Quelques applications des alliages à mémoire de forme

Les applications des alliages à mémoire de forme concernent des domaines très variés allant de l’ingénierie mécanique à la médecine en passant par les produits domestiques et même la mode. L’objet ici n’est pas de décrire un grand nombre d’applications mais plutôt de donner quelques principes illustrés chacun par un ou deux exemples.

5.1 Couplage

Le but est d’assurer une liaison entre deux pièces en utilisant la possibilité des A.M.F. de se déformer fortement à l’état martensitique. La connexion de tubes est historiquement le premier type d’application (Sté Raychem) : un manchon cylindrique en alliage T i-Ni dont la température de transformation est largement en dessous de la température ambiante est réalisé pour que son diamètre intérieur en phase mère soit légèrement inférieur à la cote extérieure des tubes à joindre. En dessous de la température Mf , ce manchon est déformé pour que son diamètre interne devienne supérieur au diamètre des tubes. Le manchon, enfilé sur les tubes, reprend sa forme initiale par chauffage à l’ambiante et assure ainsi la liaison, rendant l’ensemble étanche. Pour ce genre d’application, l’hystérésis de la transformation en température n’est pas un handicap. Elle peut même devenir intéressante pour éviter de refroidir à basse température : ce type de manchon peut être réalisé en A.M.F. base fer décrit au paragraphe 3.3. Le manchon en phase mère et dont la température Ms est située en dessous de la température d’utilisation est déformé à l’ambiante, ce qui induit la martensite. Le manchon reste alors dans cet état du fait de l’hystérésis importante. Le couplage se fait par chauffage vers 200-300 oC. Au retour à l’ambiante, le couplage reste assuré car la phase mère subsiste.

Dans ce qui précède, il s’agit d’un couplage...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - PATOOR (E.), BERVEILLER (M.) -   Les alliages à mémoire de forme.  -  Hermès. 65 p (1990).

  • (2) -   *  -  Proceedings of European symposium on martensitic transformations and shape memory properties (Aussois France 1991) J. de Phys. C4 vol. 1. Éd. G. Guénin 475 p, nov. 1991.

  • (3) -   *  -  Proceedings of III European symposium on martensitic transformations (Barcelone Espagne 1994) J. de Phys. C 2 fév. 1995. Éd. A. Planes J. Ortin, L. Manõsa 551 p (1995).

  • (4) -   *  -  Proceedings of the international conference on martensitic transformations (ICOMAT 92) Monterey Institute of Advanced Studied USA, Éd. C.M. Wayman and J. Perkins 1 347 p (1993).

  • (5) - GAUDEZ (P.) -   *  -  Étude et réalisation de dispositifs actionneurs utilisant un élément en alliage à mémoire de forme. Thèse INSA Lyon (1993).

  • (6)...

1 Thèses

* - http://www.sudoc.abes.fr

DALLE (F.) - Étude de l'alliage à mémoire de forme Nickel-Titane-Hafnium à hautes températures de transformation : élaboration conventionnelle et non conventionnelle, mise en forme, caractérisation et évaluation. - Paris 6 (2001).

ABADIE (J.) - Etude et réalisation de micro-actionneurs intégrés à base d'alliage à mémoire de forme. - Université Franche-Comté (2000).

BOUVET (C.) - De l'uniaxial au multiaxial : comportement pseudoélastique des alliages à mémoire de forme. - Université Franche-Comté (2001).

JOLY (A.) - Les alliages à mémoire de forme : approche métallurgique. - Université Reims Champagne-Ardenne (2002).

HAUT DE PAGE

2 Normalisation

HAUT DE PAGE

2.1 Association Française de Normalisation AFNOR

http:/www.afnor.fr

NF A 51-080 - 4-1991 - Alliages à mémoire de forme. Vocabulaire et mesures. - -

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3 Fournisseurs...

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