Article de référence | Réf : M864 v2

Frittage
Fabrication des produits frittés

Auteur(s) : Michel EUDIER

Date de publication : 10 avr. 1994

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Auteur(s)

  • Michel EUDIER : Professeur honoraire à l’École Centrale de Paris

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

INTRODUCTION

Dans la pratique la plus courante, on comprime la poudre à froid afin d’obtenir un objet ayant une cohésion suffisante pour qu’il puisse être manipulé et transporté jusqu’au four de frittage.

Pour des propriétés mécaniques élevées, on recherche dès cette opération une forte masse volumique, autrement dit une porosité résiduelle assez faible.

Les pièces comprimées à froid sont particulièrement belles et brillantes, surtout sur leurs faces latérales dans le cas de la compression uniaxiale. Elles paraissent solides, mais leur résistance mécanique est généralement inférieure à 10 MPa.

C’est l’opération de frittage qui leur donne des propriétés mécaniques convenables. Elle consiste à chauffer le comprimé à une température telle que les grains de poudre se soudent entre eux par des déplacements d’atomes à l’état solide, ou par une sorte de brasure lorsqu’il existe une certaine quantité de liquide dans le comprimé au cours de l’opération.

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 93% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v2-m864


Cet article fait partie de l’offre

Travail des matériaux - Assemblage

(177 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Présentation

2. Frittage

Pendant la montée en température, ou lors d’une opération de chauffage préliminaire, le lubrifiant, utilisé dans les compressions uniaxiales, doit être éliminé avec soin car les produits carbonés, qui se forment lors de sa décomposition, sont un obstacle sérieux au soudage des grains.

Les fours de frittage sont de types très divers mais les plus courants sont des fours continus, mouflés, où les pièces sont transportées sur un tapis de fils métalliques.

2.1 Frittage en phase solide

HAUT DE PAGE

2.1.1 Origines du frittage

Entre un tas de poudre ou un comprimé et la pièce après frittage, la différence géométrique essentielle est la diminution de la surface de la phase solide. Cette surface est, initialement, celle de la totalité des grains de poudre, et, après frittage, la somme des surfaces externe et interne. La surface interne est la somme de toutes les surfaces des trous qui persistent.

À cette variation de surface correspond une variation d’énergie de surface dont l’existence est bien connue pour les liquides, et qui a une valeur voisine dans le cas des solides.

Si l’on facilite les mouvements des atomes, donc les déplacements de matière, en augmentant la température, l’énergie potentielle de surface tendra à diminuer. La porosité des pièces, restant après la compression, aura donc aussi tendance à diminuer. Les trous se rapprocheront de la forme sphérique dont la surface est minimale pour un volume donné. Ensuite, ils diminueront de volume et disparaîtront.

À l’énergie de surface, est associée une tension superficielle qui va déterminer les contraintes internes du frittage.

Si d’autres phénomènes n’interviennent pas, il en résulte donc un retrait en volume des pièces mais l’élimination des pores ne se produit, sauf exceptions, qu’au bout d’un très long temps et à très haute température ce qui ne correspond pas aux conditions industrielles.

Cependant, une conséquence pratique immédiate est que, pour obtenir un retrait donné en un temps donné, la température de frittage nécessaire variera en sens inverse du diamètre des grains de poudre puisqu’une poudre fine a une surface très élevée...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 93% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Travail des matériaux - Assemblage

(177 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Frittage
Sommaire
Sommaire

BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - BRUNEL (G.P.), EUDIER (M.) -   Powders and Grains.  -  P. 367 Balkema, Rotterdam (1989).

  • (2) -   Tolérances et vérifications dimensionnelles.  -  AFNOR, Paris (1993).

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 93% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Travail des matériaux - Assemblage

(177 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS