Le supportage couvre l’ensemble des dispositifs reliant une tuyauterie aux structures environnantes. Les objectifs sont précis :
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supporter le poids de la tuyauterie et de ses équipements ;
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orienter et reporter les effets des sollicitations exercées par la tuyauterie sur l’environnement et sur elle-même.
D’une façon plus générale, il faut supprimer ou limiter de un à six (trois en rotation, trois en translation) les degrés de liberté d’un point particulier de la tuyauterie.
Dès lors que les conditions d’utilisation d’une tuyauterie sont sévères (pression et /ou température élevée(s), qualification sismique, etc.), la fiabilité du supportage revêt une importance primordiale.
Des règles simples, celles-là mêmes qui ont conduit à la conception de l’installation, doivent être présentes à l’esprit. Ces règles permettent d’envisager les procédures nécessaires à la vérification de la qualité du supportage, et à son aptitude à réaliser la fonction souhaitée.
Pour définir une procédure, il est nécessaire de considérer :
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la fonction du support ;
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l’emplacement ;
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la qualité de la réalisation.
Il est, par ailleurs, indispensable d’introduire une notion complémentaire de tolérance, tolérance qui s’applique :
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au positionnement du support ;
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à la géométrie du dispositif ;
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à la qualité des liaisons (en particulier, le serrage de la boulonnerie).
La définition de ces tolérances est alors liée :
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à la valeur des coefficients de sécurité ;
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à l’importance de l’installation en liaison avec la notion de catégorie de construction ;
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à l’importance relative de l’erreur ;
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à la compétence du personnel effectuant les vérifications.
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