Si les phénomènes de dégradation biologiques sont largement répandus dans la nature et couramment employés en épuration d’eau usée, l’utilisation des micro-organismes dans le traitement de l’air est récente.
De manière générale, des procédés de traitement rustiques, performants et économiques sont recherchés. C’est dans ce cadre que les procédés biologiques trouvent normalement leur place pour la dégradation de molécules biodégradables seules ou en mélanges complexes dans l’air. En outre, afin d’éviter toute inhibition du milieu vivant, les bioprocédés sont adaptés pour des concentrations faibles à moyennes en polluant mais s’appliquent à de forts débits d’air à traiter.
Cet article présente les procédés biologiques les plus couramment mis en œuvre pour abattre les composés polluants présents dans l’air. Il en explique le principe ainsi que les mécanismes biologiques intervenant, décrit la mise en œuvre des procédés et propose quelques exemples d’applications. Les sous-produits induits par ce type de traitement sont abordés en termes de valorisation potentielle.
La modélisation des bioréacteurs, qui constitue un outil intéressant pour prédire les performances obtenues sur une installation existante ou pour aider au dimensionnement d’unités nouvelles, sera traitée dans l’article suivant Bioprocédés en traitement de l’air[G 1 781].
Pour de plus amples renseignements concernant les différentes méthodes de traitement de l’air, le lecteur pourra consulter les références à .