Article de référence | Réf : F6506 v1

Définition
Produits de charcuterie - Jambon sec

Auteur(s) : Georges SOLIGNAT

Date de publication : 10 juin 2006

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

RÉSUMÉ

Le jambon sec est une pièce de viande issue de la découpe du porc, mise en forme, salée sans délai, puis stabilisée progressivement par séchage (avec abaissement de l’activité de l’eau). Le mélange de salage, constitué de quelques ingrédients et additifs, est utilisé par dépôt en surface sur la viande parfaitement refroidie. L’objectif du salage est d’obtenir un produit peu salé, sa réussite se mesure également à la qualité du tissu adipeux : il doit rester ferme, de couleur blanche, sans odeur anormale, et être riche en acides gras saturés. L’indice d’iode est un excellent estimateur de cette qualité.

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

ABSTRACT

 

Auteur(s)

  • Georges SOLIGNAT : Ingénieur des travaux agricoles - Enseignant à l’École nationale des industries du lait et de la viande (ENILV) de La-Roche-sur-Foron

INTRODUCTION

Les techniques adoptées par un grand nombre de fabricants pour la production de jambons secs trouvent leur source dans la technologie italienne (Parme surtout). Toutefois, dans le Sud-Ouest de la France, la technologie espagnole pour le salage uniquement (enfouissage de courte durée) est à nouveau pratiquée. Dans tous les cas, l’objectif final est d’obtenir un produit peu salé en fin de cycle (5 à 6 % de sel dans le muscle).

Les matières carnées de base, les principaux procédés de transformation ainsi que les ingrédients et additifs ont été présentés dans les dossiers précédents Produits de charcuterie- Matières carnées de base, Produits de charcuterie- Procédés de transformation, Produits de charcuterie- Ingrédients et additifs. Le lecteur pourra s’y reporter pour un complément d’information.

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 93% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-f6506


Cet article fait partie de l’offre

Agroalimentaire

(252 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Présentation

1. Définition

Le jambon sec est une pièce de viande issue de la découpe du porc. Cette dernière est mise en forme (parage de forme) pour lui donner, globalement, un aspect arrondi (forme de poire). Elle est ensuite salée sans délai, très rapidement, sous régime de froid, puis stabilisée progressivement par séchage (abaissement de l’activité de l’eau Aw). Les produits séchés, souvent affinés (pendant 4/5 mois jusqu’à plus d’un an), sont, le plus souvent, désossés et reconstitués par pressage afin de réaliser très facilement le tranchage et le conditionnement en vue d’une distribution en libre-service.

  • Normes actuelles

    Le tableau 1 donne les caractéristiques fondamentales des jambons.

    Tous ces jambons sont salés au sel sec.

HAUT DE PAGE

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Agroalimentaire

(252 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Définition
Sommaire
Sommaire

1 Données économiques

  • Jambon sec

    La production nationale de jambons secs dépasse, actuellement, 50 000 t (statistiques de la Fédération française des industriels charcutiers, traiteurs, transformateurs de viandes FICT (2003) : environ 52 000 t) dont, approximativement, 1 000 à 1 500 t de noix séchées.

    Sur cet ensemble, les jambons avec os représentent un peu plus de 8 000 t. Les productions italiennes et espagnoles, pour leur part, avec 35 et 40 millions de pièces, sont 4 à 5 fois plus importantes !

  • Saucisson sec

    La production nationale de saucisson sec a atteint 104 000 t en 2003 (FICT) dont 101 000 t de produits pur porc. Globalement, depuis une dizaine d’années, la production a peu progressé et cela, vraisemblablement, en raison :

    • d’une présence de lipides visibles (hachage de plus en plus grossier) ;

    • de l’allégement des menus : suppression du saucisson sec en tant qu’entrée ;

    • d’une flaveur, globalement, peu maîtrisée ;

    • d’un conditionnement mal adapté au consommateur actuel ;

    • d’une mauvaise mise en valeur au sein des linéaires ;

    • d’un coût...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 93% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Agroalimentaire

(252 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS