Les véhicules à conduite autonome sont des robots organisés tenant compte de l’environnement et des imprévus inhérents aux événements pouvant survenir au cours d’un déplacement. Pour cette raison, les projets de développement prévoient de passer graduellement de la conduite sur l’autoroute en conduite semi-autonome, puis à la conduite en route traditionnelle en ville. La phase la plus délicate sera d’intégrer la conduite autonome dans des villes à forte densité de trafic et à les faire cohabiter avec des véhicules à conduite traditionnelle, en présence de deux roues avec ou sans moteur et aussi en présence de piétons (figure 8). En vue du développement de la voiture à conduite autonome, les autorités américaines et européennes ont décidé de classer les réalisations en fonction de leur niveau d’autonomie et de caractériser ces niveaux par des normes susceptibles d’évolution. Le découpage se fait sur le nombre et le niveau d’importance des fonctions primaires prises en charge par l’ordinateur de bord. Les six niveaux mentionnés (tableau 3) ont été établis sur la base des propositions provisoires de « Automotive Engineer » pour des véhicules se déplaçant sur des routes d’accès publics . La technologie actuelle permet de commercialiser les niveaux 2 ou 3.
Un véhicule autonome doit être en mesure de se déplacer dans tout type d’environnement. Le véhicule doit intégrer toutes les informations utiles à la conduite en fonction des activités locales, de jour comme de nuit, sans confondre la signalisation routière avec des indications à vocation publicitaire, et être capable de rouler en mode autonome dans n’importe quelle circonstance, même si les outils de signalisation sont de couleurs et de formes différentes ou si la conduite est à droite ou à gauche. À chacun des niveaux considérés, la sécurité du véhicule à conduite autonome ne doit pas entacher la confidentialité...
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