5. Retombées technologiques
La mise au point de véhicules à conduite presque autonome ouvre des horizons nouveaux dans plusieurs domaines de la robotique appliquée au transport et à la logistique des entrepots. Les efforts se concentrent sur des activités qui ne requièrent que les niveaux 2 ou 3 de la gamme des performances des CV (tableau 3), c’est-à-dire pour des actions qui se déroulent dans des espaces privés ou sur des axes où la circulation et le rayon d’action sont bien contrôlés. D’autre part, la motorisation à partir de sources fiables à courant continu permet d’envisager le développement de drones et de petits avions à faible autonomie. La liste de ces retombées en étude ou déjà disponibles sur le marché réjouit les passionnés de science-fiction.
5.1 Taxis connectés
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5.1.1 Robots taxis et robots de livraison
Le déploiement initial de véhicules autonomes en tant que robots taxis est logique parce que ces derniers ont seulement besoin de travailler dans une zone particulière – et parce que les capteurs nécessaires au véhicule entièrement autonome sont actuellement plus coûteux que la motorisation du véhicule lui-même. Les problèmes sont moindres pour un taxi semi-autonome copartagé, qui serait utilisé plusieurs heures par jour, alors que les voitures particulières, en revanche, ne sont utilisées en moyenne que 5 % du temps environ.
Les véhicules autonomes (AV) ne sont pas encore tout à fait prêts à fonctionner sans le recours de la surveillance humaine. Les progrès rapides de ces dernières années les autorisent à circuler en ville, facilement identifiables par les grappes de capteurs fixés sur leur toit. Les AV exploités par des constructeurs automobiles effectuent des navettes sans conducteur sur les campus universitaires, les parcs d'affaires ou sur des voies réservées aux autobus. Déjà, les robots taxis d'Uber font la navette sur des axes définis entre Pittsburgh et Phoenix. Waymo, l'unité de voiture...
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