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EDF EN confirme son intérêt pour l’éolien offshore

Posté le 7 juillet 2017
par La rédaction
dans Entreprises et marchés

EDF Energies Nouvelles a annoncé l’acquisition, via sa filiale Reetec, de la société allemande Offshore Wind Solutions (OWS), spécialisée dans l’exploitation et la maintenance (O&M) de parcs éoliens en mer. Avec cette acquisition, la filiale renouvelable de l’électricien français confirme son ambition de développement en Allemagne et se renforce dans l’éolien en mer.

Fondée en 2014, la société OWS assure l’exploitation et la maintenance du parc éolien en mer de BARD Offshore 1, situé à 95 km des côtes allemandes, en mer du Nord. Ce parc est constitué de 80 éoliennes de 5 MW. L’acquisition d’OWS s’accompagne du renouvellement du contrat de maintenance, pour une durée de 10 ans, avec son propriétaire Ocean Breeze Energy. OWS dispose par ailleurs d’un centre de supervision et de commande pour l’éolien en mer localisé à Emden, ville pionnière de l’éolien en mer en Allemagne, située à proximité directe des nombreux parcs éoliens de mer du Nord.

EDF à double-face

EDF Energies Nouvelles est désormais un groupe incontournable dans les énergies renouvelables. Il opère dans 11 pays, sur près de 14 GW d’installations renouvelables, pour son compte propre et le compte de tiers. EDF EN explique vouloir poursuivre son développement en prenant position sur de nouveaux marchés prometteurs et dans de nouveaux pays tels que l’Afrique du Sud, le Brésil, le Chili, la Chine ou l’Inde.

La réussite de sa filiale Enr contraste avec les difficultés de sa maison-mère : EDF SA. Augmentation de capital, financement du grand carénage (estimé à 100 Mds € par la Cour des comptes), ou encore absorption de la division réacteurs d’Areva, les défis ne manquent pas pour EDF qui continue à faire du nucléaire la pierre angulaire de sa stratégie à long terme. Dernière mauvaise nouvelle en date, l’annonce par EDF lui même du premier surcoût du projet anglais Hinkley Point C estimé désormais à 19,6 milliards de livres sterling (24,2 Mds €) en augmentation de 1,5 milliard £ (1,9 Mds €) par rapport aux évaluations précédentes. EDF explique que ces surcoûts résultent « essentiellement d’une meilleure appréhension du design, adapté aux demandes des régulateurs, du volume et du séquencement des travaux sur site et de la mise en place progressive des contrats fournisseurs ».

Par Romain Chicheportiche


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