François ROPITAL
Docteur de l’École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne - HDR de l’université Pierre et Marie Curie - Professeur associé des Universités – Expert IFP Énergies nouvelles - Ingénieur de l’institut national des sciences appliquées de Lyon (INSA) - Univ. Lyon, INSA Lyon, MATEIS UMR CNRS 5510, Villeurbanne, France - IFP Énergies Nouvelles, Solaize, France
L’utilisation de biocarburants est une des voies permettant la réduction des émissions de CO2. Cependant, les procédés mis en œuvre dans les bioraffineries peuvent être source de corrosion et d’encrassement. Des choix adaptés de matériaux et de traitements sont nécessaires pour éviter ces dégradations.
Maîtriser la corrosion des matériaux est un défi économique considérable pour l’industrie pétrolière. La connaissance approfondie des mécanismes de vieillissement et d’endommagement a conduit à améliorer les spécifications des matériaux et à développer des méthodes spécifiques d’inspection.
La corrosion sous calorifuge est un phénomène très répandu dans de nombreuses installations industrielles. Elle présente comme caractéristique un caractère localisé et assez difficilement détectable de manière précoce par inspection visuelle. Cet article se présente en trois sections distinctes. Dans la première, les principaux mécanismes et causes de la corrosion sous calorifuge sont décrits. Les moyens de prévention sont traités dans une seconde section, avant d’aborder l’inspection et la détection.