Aujourd’hui, le parc éolien s’élève à 7449 MW, alors que l’objectif que la France s’est fixé à l’horizon 2020 est de 19 000 MW.
Selon le Syndicat des Energies Renouvelables, ce chiffre inquiétant éloigne encore un peu plus notre pays de la trajectoire qui doit lui permettre de respecter ses objectifs en matière d’énergie renouvelable puisque le rythme de raccordements nécessaires pour les atteindre s’élève à plus de 1 400 MW par an.
« Nous sommes à 54 % du rythme annuel qui nous permettrait de respecter les engagements que nous avons pris concernant le développement du parc éolien terrestre français qui doit atteindre 19 000 MW en 2020 », explique Jean-Louis BAL, Président du Syndicat des énergies renouvelables, « la filière éolienne ne peut attendre les conclusions du débat lancé par le Gouvernement. Les mesures d’urgence annoncées doivent être mises en œuvre très vite si nous voulons encore disposer des outils industriels et des compétences pour diversifier notre mix électrique à l’issue du débat sur la transition énergétique ».
Les raisons de ce ralentissement sont connues : la complexification du cadre réglementaire mis en place en 2010, les difficultés de raccordement au réseau électrique et l’incertitude sur l’avenir d’achat du kWh éolien. Les professionnels de la filière, réunis au sein du SER, appellent à la mise en œuvre urgente d’une simplification du cadre réglementaire, devenu incompatible avec le développement de l’énergie éolienne.
« Tenir les engagements pour l’éolien terrestre est d’autant plus impératif que le calendrier des appels d’offres de l’éolien maritime nous conduit bien au-delà de 2020 pour la mise en exploitation des 6 000 MW offshore prévus par le Grenelle de l’environnement », rappelle Jean-Louis BAL.
I.T
Découvrez les formations Techniques de l’Ingénieur :
- Formation Réaliser un chantier Kaizen énergie: chasse aux gaspillages énergétiques dans l’industrie
- Formation Mettre en oeuvre la performance énergétique
- Formation Ingénieur énergies: les nouvelles pistes d’innovations industrielles
Cet article se trouve dans le dossier :
Ingénieuses 2025 : talent, innovation et égalité
- Ingénieuses 2025 : l’ingénierie au féminin, un engagement commun
- Astrid Guyart : « Les femmes devraient pouvoir être dirigeantes sans avoir besoin de s’exprimer sur le sujet »
- Karine Fournet Sperandio : "C’est un travail d’équilibriste de mener sa carrière et d’oeuvrer pour l’égalité"
- Yvette Ramos : "Mon parcours a toujours été guidé par deux convictions : l’innovation et l’égalité femmes-hommes"
- Sibylle Marcotte : plongée dans les arcanes des réseaux de neurones
- Les fluides viscoplastiques, c’est fantastique ! Kindness Isukwem en quête de leurs applications industrielles
- Les gels de nanocristaux de cellulose sous l’œil de Lise Morlet-Decarnin
- De la médecine à la bioinformatique, il n’y a qu’un pas… franchi par Élodie Germani