Décryptage

Un réseau de recherche et technologie pour les batteries unique en France

Posté le 27 juillet 2010
par La rédaction
dans Environnement

Le stockage électrochimique de l'énergie représente un enjeu stratégique. Aussi, dans le but d'accélérer l'innovation et le développement de l'activité industrielle dans le secteur des batteries, a-t-il été décidé de créer le premier réseau français de recherche et technologie sur les batteries. Explications.
Sous l’impulsion de l’Alliance Nationale de Coordination de la Recherche pour l’Energie (ANCRE), celui-ci va rassembler les principaux acteurs de la recherche publique et les industriels. Principaux objectifs de ce réseau : réduire les délais de transfert des connaissances des laboratoires vers l’industrie, offrir aux industriels une vision claire des projets des différents laboratoires, enfin définir une stratégie scientifique ambitieuse partagée entre ces différents acteurs. Ainsi les industriels auront désormais la possibilité d’accéder directement à l’ensemble des découvertes et des brevets issus des centres de recherche et de nouer des partenariats avec un ou plusieurs laboratoires du réseau.Ce réseau national s’appuiera sur deux centres de recherche, un centre de recherche amont et un centre de recherche technologique, qui travailleront en étroite collaboration. Le centre de recherche amont aura pour mission d’explorer les nouveaux concepts de batteries et plus particulièrement les matériaux à hautes performances. Piloté par le CNRS, il sera constitué de 8 laboratoires français parmi lesquels le Laboratoire de Réactivité et Chimie des Solides (Université de Picardie Jules Verne/CNRS), dirigé par Mathieu Morcrette, au sein duquel travaille le professeur Jean-Marie Tarascon, un chercheur mondialement réputé à qui l’on doit les batteries plastiques lithium-ions actuellement commercialisées.