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Décryptage

Un réseau de recherche et technologie pour les batteries unique en France

Posté le par La rédaction dans Environnement

Le stockage électrochimique de l'énergie représente un enjeu stratégique. Aussi, dans le but d'accélérer l'innovation et le développement de l'activité industrielle dans le secteur des batteries, a-t-il été décidé de créer le premier réseau français de recherche et technologie sur les batteries. Explications.

Sous l’impulsion de l’Alliance Nationale de Coordination de la Recherche pour l’Energie (ANCRE), celui-ci va rassembler les principaux acteurs de la recherche publique et les industriels. Principaux objectifs de ce réseau : réduire les délais de transfert des connaissances des laboratoires vers l’industrie, offrir aux industriels une vision claire des projets des différents laboratoires, enfin définir une stratégie scientifique ambitieuse partagée entre ces différents acteurs. Ainsi les industriels auront désormais la possibilité d’accéder directement à l’ensemble des découvertes et des brevets issus des centres de recherche et de nouer des partenariats avec un ou plusieurs laboratoires du réseau.Ce réseau national s’appuiera sur deux centres de recherche, un centre de recherche amont et un centre de recherche technologique, qui travailleront en étroite collaboration. Le centre de recherche amont aura pour mission d’explorer les nouveaux concepts de batteries et plus particulièrement les matériaux à hautes performances. Piloté par le CNRS, il sera constitué de 8 laboratoires français parmi lesquels le Laboratoire de Réactivité et Chimie des Solides (Université de Picardie Jules Verne/CNRS), dirigé par Mathieu Morcrette, au sein duquel travaille le professeur Jean-Marie Tarascon, un chercheur mondialement réputé à qui l’on doit les batteries plastiques lithium-ions actuellement commercialisées.Rappelons que cet universitaire oeuvre depuis plusieurs années pour fédérer la recherche française et européenne dans le domaine des batteries avec, en particulier, la création, en 2007, du laboratoire virtuel européen (ALISTORE-ERI) qui recherche (23 universitaires européens), valorisation (création d’un club industriel européen rassemblant 14 industriels) et formation (master européen labellisé Erasmus Mundus en 2007). De son côté, le centre de recherche technologique, piloté par le CEA, testera et validera les concepts de batterie issu du centre de recherche amont. Pour l’essentiel il s’appuiera sur les activités du CEA/Grenoble-Chambéry avec le soutien notamment de l’IFP, de l’INERIS et de l’INRETS.Côté industriel, les principaux acteurs français impliqués dans le développement et l’industrialisation des batteries sont au nombre de 3 : SAFT, Batscap et la Société de Véhicules Electriques (SVE). SAFT est plutôt spécialisée dans la fabrication des batteries de haute technicité, notamment pour des systèmes spatiaux, aéronautiques et militaires. Pour sa part, Batscap, filiale de Bolloré et d’EDF, travaille sur la filière novatrice des batteries lithium Métal Polymère en s’appuyant sur son expérience dans la fabrication des films de polymères servant à l’emballage. Quant à SVE, créée ne 2002 par le Groupe Industriel Marcel Dassault, elle conçoit, développe et commercialise des systèmes batterie lithium-ion de haute performance et des systèmes de gestion de l’énergie pour véhicules électriques. SVE a notamment mené un programme d’expérimentation sur route de véhicules équipés de systèmes de traction électrique lithium-ion. 
Source :
Les bulletins électroniques

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