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1 - ÉCOULEMENT D’UN GAZ DANS UN TUBE DE SECTION LENTEMENT VARIABLE

2 - SIMPLIFICATION DES ÉQUATIONS. MÉTHODES ACOUSTIQUES

3 - MÉTHODES DE CALCUL NUMÉRIQUES

4 - CONCLUSION

| Réf : A1920 v1

Écoulement d’un gaz dans un tube de section lentement variable
Écoulements instationnaires

Auteur(s) : Marc DEMOULIN

Date de publication : 10 févr. 1995

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Auteur(s)

  • Marc DEMOULIN : Responsable des calculs de mécanique des fluides thermiques et vibrations au Centre de Modélisation et d’Analyse Scientifique, Direction des études de Renault

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INTRODUCTION

Les systèmes d’admission et d’échappement d’un moteur sont constitués généralement par un ensemble de tubulures, qui peuvent être approximées, du point de vue de la modélisation, par une succession d’éléments de type tube de sections lentement variables, de jonctions et de pertes de charge localisées.

Les équations et les méthodes numériques que l’on va décrire peuvent s’appliquer à d’autres domaines que le remplissage des moteurs, comme, par exemple, à l’étude des systèmes d’injection (Diesel ou essence des moteurs), des circuits hydrauliques ou de tout système où l’on étudie les phénomènes de propagation d’ondes de pression.

Ces éléments sont le siège d’écoulements instationnaires (variables en fonction du temps) imposés par les conditions limites aux extrémités qui sont, pour le remplissage d’un moteur, d’une part, l’atmosphère (pour l’admission et le refoulement) et, d’autre part, l’excitation due au mouvement du piston.

Dans le cas des moteurs, ces écoulements sont périodiques (un cycle moteur), et l’étude de ces écoulements est importante, en particulier pour optimiser le remplissage.

Nous présentons dans cet article une modélisation numérique monodimensionnelle permettant d’analyser ces phénomènes. Cette approche est suffisante : dans chaque section droite du tube, la vitesse, la pression, la masse volumique et la température sont supposées uniformes (l’écoulement étant turbulent, cette hypothèse est vérifiée).

La section peut varier, mais suffisamment lentement pour que l’hypothèse monodimensionnelle reste valable.

Cette modélisation est bien entendu de type instationnaire. Il peut arriver cependant que la dimension du conduit ou du domaine soit suffisamment faible (jonction, singularité) pour que le temps de propagation des ondes de pression soit négligeable ; on suppose alors l’écoulement quasi stationnaire et l’on applique les équations des écoulements permanents à chaque instant.

Les équations qui peuvent s’appliquer sont décrites, ainsi que les principales méthodes de résolution qui s’utilisent actuellement, à savoir :

  • les méthodes acoustiques avec, en particulier, la méthode des impédances qui permet, par une analyse simple, la détermination des fréquences propres et la qualification relative des niveaux d’énergie. C’est une méthode très utilisée en insonorisation, mais qui ne permet cependant pas d’étudier de façon précise les caractéristiques de l’écoulement ;

  • les méthodes aux différences finies qui peuvent être basées sur la méthode des caractéristiques ou sur des schémas du second ordre facilement mis en œuvre avec les moyens de calcul actuels.

Cette approche de la modélisation est un complément intéressant voire indispensable à l’approche expérimentale, compte tenu du grand nombre de paramètres qui interviennent.

Une extension au bidimensionnel est également présentée.

Pour l’application des écoulements instationnaires, le lecteur pourra se reporter à l’article Transvasements gazeux dans les moteurs thermiques [B 2 600].

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-a1920


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1. Écoulement d’un gaz dans un tube de section lentement variable

On utilise les variables d’Euler pour la mise en équation.

Pour l’étude de ces phénomènes, on considère le gaz compressible et non visqueux.

Par une approche monodimensionnelle (ne prenant en compte qu’une seule dimension d’espace), on étudie les écoulements dans des tubulures et dans une section donnée ; les inconnues sont par exemple la pression p, la vitesse u et la masse volumique du gaz ρ (air frais, gaz brûlés et éventuellement essence) ainsi que la température T.

On suppose que ces grandeurs sont uniformes dans une section (ce qui est relativement vrai, les écoulements étant essentiellement turbulents dans ces systèmes), sinon à défaut ce sont les valeurs moyennes ou débitantes qui sont calculées.

Toutes ces grandeurs varient en fonction du temps (la modélisation est de type instationnaire).

La vitesse est donc fonction de l’abscisse x dans le tube et du temps t soit u ( x, t ), il en est de même pour la pression p ( x, t ), la masse volumique ρ ( x, t ) et la température T ( x, t ).

Nous avons donc quatre inconnues, il faut quatre équations pour déterminer leurs valeurs.

Nous utiliserons les équations de base qui sont les équations de continuité, de quantité de mouvement (ou équation dynamique), d’énergie, ainsi que l’équation d’état.

1.1 Équation de continuité

L’équation de continuité exprime la liaison qui existe entre le mouvement des molécules voisines.

On considère un élément de tube compris entre deux sections droites d’abscisses x et x + d x (figure 1) :

  • masse entrant dans l’élément : ρSu d t ;

  • masse sortant de l’élément : ( ρSu  + ∂ ( ρSu ) / ∂ x ) d t ;

  • masse contenue dans l’élément : ρS d x.

L’augmentation pendant le temps d t de la masse contenue dans l’élément de volume est égale à la différence entre la masse qui entre et la masse qui sort.

Tous calculs faits, l’équation de continuité, s’écrit :

...

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