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Le bio français en fort développement !

Posté le 13 juin 2016
par Matthieu Combe
dans Environnement

Fin 2015, près de 1,4 million d’hectares étaient cultivés en bio en France selon l'Agence bio. La bio occupe désormais 5,1 % de la surface agricole utile et le marché des produits bio est estimé à 5,76 milliards d’euros, en hausse de 14,7 % par rapport 2014. Cette croissance s'intensifie début 2016.

Fin 2015, 1,375 million d’hectares étaient cultivés selon les principes de l’agriculture biologique en France. Une hausse de 23 % par rapport à 2014 ! 1,063 million d’hectares avaient alors déjà obtenu la certification, alors que 312 500 hectares étaient en conversion, dont environ 226 000 hectares en première année. Les surfaces en première année de conversion ont triplé en 2015 par rapport à l’année précédente : cette amplification de la dynamique de conversion  témoigne d’un intérêt certain de la part du monde agricole, dans le contexte de crise qu’il traverse. Au vu des surfaces en conversion fin 2015, les surfaces certifiées bio devraient augmenter de plus de 8 % en 2016,et de plus de 20 % en 2017et répondre ainsi au développement du marché.

Si les surfaces augmentent, le nombre de fermes engagées dans le bio également Plus de 200 fermes ont reçu leur certification bio chaque mois en 2015. Ainsi, entre 2014 et 2015, le nombre de fermes a augmenté de 9 %, soit un rythme deux fois plus élevé qu’entre 2013 et 2014. Fin 2015, 28 884 fermes bio étaient recensées, ce qui représente 6,5 % des exploitations agricoles françaises. On dénombrait 13 528 transformateurs, distributeurs, importateurs et exportateurs (+5 %) et 42 412 opérateurs exerçant une activité bio (+8%).

La tendance se poursuit début 2016. Plus de 3 200 producteurs se sont engagés dans une démarche d’installation ou de conversion de leur exploitation en bio entre le 1er janvier et le 15 mai 2016. Cela représente 11 % des fermes déjà engagées. Toutes les filières sont concernées par la dynamique de conversions en 2016 et plus particulièrement les élevages bovins laitiers, l’élevage allaitant et les exploitations de grandes cultures. Le secteur viticole poursuit aussi son développement avec plus de 150 nouveaux domaines engagés au premier semestre 2016.

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Par Matthieu Combe, journaliste scientifique


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